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Ramadhan à Boumerdès : Flambée des prix et prolifération de l’informel

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Le premier jour du Ramadhan qui a débuté ce jeudi, a été marqué encore une fois, par la flambée des prix. C’est sans surprise que les citoyens de Boumerdès ont entamé le premier jour du carême avec cette flambée vertigineuse des prix des fruits et légumes. La virée dans les lieux de négoce nous a permis de constater de visu que les prix affichés, il y a à peine trois jours ont connu une hausse exagérée. A titre illustratif, la courgette qui était cédée à 70 DA est fixée à 140 DA, la tomate est passée de 80 à 150 DA, la salade de 60 DA à 120 DA, la carotte de 40 DA à 80 DA, et même la pomme de terre a connu une légère hausse pourtant largement disponible ces derniers temps.
Les viandes blanche et rouges n’ont pas dérogé à la règle a-t-on relevé. « Nous assistons impuissants à cette hausse vertigineuse des prix à chaque début du ramadhan et les autorités ne font rien pour normaliser le marché », se plaint Kamel un père de 04 enfants rencontré au marché de Bordj-Ménaïel. Mohamed fonctionnaire dira qu’il est contraint de réduire de moitié la quantité des produits à acheter pour essayer de joindre les deux bouts. Malgré la disponibilité des produits de large consommation, les prix flambent en particulier en cette période du début du mois sacré.
Les fruits de saison n’échappent pas à cette flambée où les prix ont brusquement changé à la veille du ramadhan pour ne citer que la pastèque, le melon et la fraise où les prix sont inaccessibles aux petites bourses. Ainsi la pastèque est cédée à 100,00 DA le kg, le melon à 150,00 DA le kg et la fraise à 200,00 DA alors qu’il y a quelques jours seulement les prix étaient beaucoup moins. Nombreux sont les commerçants véreux qui ne ratent cette occasion pour s’enrichir en défiant toutes les règles de la commercialité devant l’absence de l’autorité pour réguler le commerce. C’est aussi l’occasion pour la prolifération du commerce informel.
Les rues, les quartiers, les devantures de maisons deviennent durant ce mois sacré des magasins à ciel ouvert où tous les produits sont mis en vente avec cette particularité de vente du pain maison, de Zalabia, des boissons gazeuses, des jus ainsi que d’autres friandises. La plupart de ces commerçants ne se soucient guère de la santé des consommateurs et usent de tous les moyens pour s’enrichir durant cette période religieuse qui est pourtant porteuse de solidarité et de clémence.
B. Khider

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