Le processus électoral inhérent aux prochaines législatives vient de clore une première étape pour amorcer une autre.
Ainsi, l’épisode de la conception des listes électorales a définitivement pris fin, dimanche dernier à minuit, avec le dépôt auprès des services du ministère de l’Intérieur de 1 088 listes portant dossiers de candidature. 1 023 concernent l’ensemble des circonscriptions se trouvant à l’intérieur du pays et 65 autres à l’étranger. Désormais, donc, les partis politiques et les indépendants qui se sont engagés dans cette course électorale braqueront le regard vers une autre mission, plus délicate, cette fois-ci. Et, laquelle, pour le moins que l’on puisse dire, n’est pas de tout repos. Et pour cause, il s’agira pour les candidats en lice et leurs parrains d’aborder le fond des choses, puisqu’ils seront appelés à «convaincre» les électeurs à l’effet de mobiliser des votes en leur faveur. Tel est le leitmotiv qui reviendrait au courant de la deuxième manche des élections législatives, prévues le 4 mai prochain. Autrement dit, les choses sérieuses commencent pour les prétendants à la huitième législature de l’Assemblée populaire nationale. En fait, la complexité de la tâche ne réside pas tant dans la capacité de persuasion des uns et des autres postulants. En revanche, et d’apparence, le timing et le contexte général qui marquent le cours de ces joutes électorales risquent bien de leur jouer des tours. Ceci, eu égard surtout à la situation socio-économique traversée par le pays et ses retombées sur le volet social. Un état de fait, loin de constituer un environnement favorable où le discours électoral serait en mesure de capter l’intérêt du citoyen. À ce titre, les formations politiques et les indépendants, ainsi contraints à mener une campagne de «mauvais gré», encourent le risque de subir les déconvenues de l’absence d’un feedback de la part des électeurs. Dès lors, l’on s’interroge sur le teneur du discours électoral à adopter, à moins de deux moins du rendez-vous législatif.
F. Guellil