Accueil ACTUALITÉ El Islah : Ghouini appelle à un front commun contre l’abstention

El Islah : Ghouini appelle à un front commun contre l’abstention

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Le spectre de l’abstention qui plane sur les législatives prochaines fait peur aux responsables de partis politiques ayant pris part à ces joutes électorales. Pour y faire face, le secrétaire général du mouvement El Islah, Fillali Ghouini, propose de créer un front contre l’abstention avec d’autres formations politiques. À l’occasion d’un meeting populaire tenu, vendredi dernier, dans la wilaya de Boumerdès, Fillali Ghouini a affirmé que la prochaine campagne électorale constitue une occasion à saisir afin d’inciter les citoyens à l’acte électoral qui, selon lui, permettra de faire aboutir le processus politique et d’édifier des institutions fortes, crédibles et en mesure de préserver le pays et les acquis du peuple. Dans ce contexte, le premier responsable du mouvement El Islah a rassuré qu’il s’agit de l’achèvement du processus démocratique en faveur d’un changement pacifique, appelant ses militants à coopérer avec la totalité des partenaires politiques afin de contribuer, efficacement, à l’assainissement des listes électorales. En outre, Ghouini a incité les membres de sa formation à l’adoption d’une attitude positive auprès des médias concernant leur rôle dans l’aboutissement du processus électoral, ceci, à travers la transmission des différentes orientations, idées et discours des partis politiques à l’opinion publique. Pour rappel, le mouvement El Islah a participé dans les élections législatives de 2012 dans le cadre de l’Alliance de l’Algérie Verte (AAV) qui détient 47 sièges au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN). Du coup, le parti de Fillali Ghouini envisage, en compagnie de ses alliés, l’amélioration de son classement au niveau de la chambre basse du parlement et ce, pendant le prochain mandat 2017-2022. Par ailleurs, le secrétaire général du mouvement El Islah, a fait l’objet d’une poursuite judiciaire par l’ex-SG du parti, Djahid Younsi, du coup, Fillali Ghouini a été privé de parler au nom du parti. Cependant, cette décision de la justice n’est que de l’encre sur papier, vu que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales à attribué des agréments en faveur de la tenue de conférences par Fillali Ghouini. Cet état de fait a suscité énormément de mécontentement au sein du mouvement El Islah, au moment ou le parti se trouve en phase de préparation pour les deux rendez-vous électoraux de l’année en cours. En fait, cette situation risque de provoquer des divisions entre partisans et opposants de Fillali Ghouini qui détient, toujours, les cachets humides du parti, contrairement à la décision de la justice qui l’oblige de les abandonner. Dans un autre contexte, les partis islamistes, en Algérie, se trouvent, toujours à la recherche d’une unité de décision, et ce, dans le cadre d’une alliance assez influente sur la scène politique algérienne. Cependant, l’AAV a échoué dans l’obtention d’un grand nombre de sièges à l’APN, lors des législatives 2012, tandis que leur position vis-à-vis du pouvoir n’est, toujours pas claire. Du coup, les islamistes comptent sur la réussite des deux prochaines échéances électorales de cette année pour peser sur la décision politique en Algérie.

Salim Lariche

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