Accueil ACTUALITÉ Transports : Boudjemaa Talai n’écarte pas l’augmentation des tarifs

Transports : Boudjemaa Talai n’écarte pas l’augmentation des tarifs

0

Après le carburant, l’augmentation des tarifs risque de toucher, également, les moyens de transports. Bien que la décision ne soit pas officiellement prise, des négociations sont, pourtant, en cours, a déclaré le ministre des Transports et des Travaux publics, Boujemaâ Talai, qui révèle que la tutelle serait, en effet, en discussion avec les parties concernées.
à en croire les déclarations de Talai qui s’est exprimé, hier, en marge de la séance plénière consacrée au vote du projet portant sur la sécurité routière à l’APN, l’augmentation des tarifs des transports n’est pas écartée. Selon lui, des négociations sont en cours avec les syndicats du secteur pour décider ou non d’une éventuelle hausse des prix. Ne voulant pas donner plus de précisions à ce sujet, Boujemaâ Talai, a laissé entendre que cette mesure est, toutefois, possible. Cependant, le ministre des Transports a mis en garde contre les augmentations qui sont entrain de se faire en ce moment et qu’il qualifiera d’ «anarchiques ». Il a appelé, à ce propos, le citoyen à contribuer pour signaler tout genre d’abus en se présentant aux sièges des directions des transports. « Si quelconque augmentation doit avoir lieu, elle doit se faire dans un cadre réglementé », a-t-il soutenu. Pour ce qui est, par ailleurs, de l’adoption par l’assemblée populaire nationale du projet de loi relative à l’organisation et à la sécurité de la circulation routière, le ministre a appelé à l’application stricte de la réglementation afin de mettre fin au phénomène des accidents de la circulation qui fauchent des milliers de vies chaque année. à rappeler à ce propos qu’en 2015, il avait été enregistré 35.199 accidents de la route causant la mort de 4.610 personnes et 55.994 blessés. Les onze premiers mois de 2016 ont enregistré 27.168 accidents ayant engendré la mort de 3.718 personnes tandis que 41.544 blessés ont été recensés. Il convient de préciser que le texte de loi modifiant et complétant la loi 01-14 de 2001, passé comme une lettre à la poste, instaure le système du permis à points qui sera géré par le ministère de l’Intérieur à travers un fichier national des permis de conduire devant recenser toutes les infractions de la route au niveau national. Dans ce système, le permis de conduire est doté d’un capital de 24 points qui sera réduit à chaque infraction commise par le titulaire du permis. Le contrevenant sera également soumis à une amende forfaitaire et à des sanctions pénales selon les cas. Durant la période probatoire de deux ans, le permis de conduire est affecté d’un capital de douze (12) points seulement, précise le texte qui note que lors de cette période, l’infraction commise entraîne l’annulation du permis de conduire. Le retrait des points se fait selon un barème qui distingue quatre degrés de contraventions qui nécessitent un retrait de 1 à 6 points selon leur nature, mais 10 points seront retirés en cas de délits. Après le retrait de tous les points, le permis de conduire devient invalide et son titulaire est tenu à le remettre aux services habilités du ministère de l’Intérieur. Dans ce cas, l’intéressé ne peut postuler à l’obtention d’un nouveau permis de conduire, qui sera soumis à la période probatoire, qu’après 6 mois de la date de remise de son permis. Ce délai est porté à un (1) an dans le cas où son permis a fait l’objet de 2 invalidations sur une période de 5 ans, précise le texte. Le permis de conduire peut également faire l’objet de suspension dans des cas de délits, et ce, en plus des sanctions pénales et des amendes, sachant que la durée de suspension du permis varie selon la nature de ces délits. Le texte prévoit aussi un durcissement des sanctions contre les contrevenants aux règles de la circulation routière. Ainsi, les amendes forfaitaires pour chaque degré de contravention ont été revues à la hausse.
Ania Nch-Nb

Article précédentLaghouat : Élimination de deux dangereux terroristes
Article suivantÉtats-Unis : L’heure de vérité approche pour Donald Trump