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Dans une conférence débat animée à l’École supérieure de police : Lakhdar Brahimi loue le rôle de l’Algérie en Afrique

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Dans une conférence transmise à toutes les écoles de police à travers le territoire national, Lakhdar Brahimi a décortiqué les relations internationales, mettant en évidence le rôle que joue l’Algérie dans le continent africain pour la promotion de la culture de la paix dans une région fragilisée par les conflits.

Le diplomate algérien a affirmé que l’Algérie était devenue ces dernières années un véritable pole de coopération interafricaine. «L’Algérie est devenue ces dernières années un véritable pole de coopération interafricaine notamment dans le cadre de l’Union africaine», a soutenu le diplomate dans une conférence intitulée «Relations internationales et situation dans le monde: réalité et perspectives» animée, dimanche, à l’École supérieure de police à l’occasion de l’anniversaire des événements du 11 décembre 1960. «L’action commune africaine a fait ses preuves par rapport à l’action arabe commune», a soutenu Lakhdar Brahimi qui a rappelé la situation désastreuse qui prévaut dans le monde arabe en dépit du potentiel que les pays arabes recèlent en termes de ressources humaines et énergétiques. Selon le diplomate algérien, l’Algérie et les pays du Maghreb arabe sont en mesure d’opérer un bond de qualité en dix ans, pour peu, a-t-il dit, qu’il y ait une coordination entre les pays de cette région de manière à optimiser leur coopération. Entre autres atouts dont dispose l’Algérie, le conférencier a cité son expérience dans le domaine sécuritaire et en matière de lutte antiterroriste qui est devenue un exemple pour plusieurs pays. Il a regretté le niveau actuel des relations entre l’Algérie et le Maroc estimant que rien ne le justifiait. Pour Lakhdar Brahimi cette «relation tendue a retardé la construction de l’Union du Maghreb arabe, qui au demeurant n’a pas d’existence réelle». Il a proposé que le problème du Sahara occidental soit laissé de côté et que l’Algérie et le Maroc engagent des discussions autour de questions intéressant les deux parties et qui favoriseront une dynamique de coopération et de développement. Le diplomate a cité l’exemple de la Chine et de l’Inde qui ont transcendé leur différend en signant un communiqué conjoint en 1962 reconnaissant l’existence d’un conflit frontalier mais affirmant leur volonté d’œuvrer à promouvoir leur relations économiques qui ont atteint par la suite des milliards de dollars. À une question sur l’organisation terroriste autoproclamée Etat islamique (EI/ Daech), Lakhdar Brahimi a affirmé que ce ne sont pas des «musulmans» car ils sont responsables de l’assassinat de milliers de musulmans dans le monde. À propos dudit printemps arabe, le conférencier a estimé qu’il s’agissait d’une explosion spontanée qui a été récupérée par certaines parties. Les dirigeants arabes auraient du conduire ce sursaut depuis deux siècles déjà», a-t-il encore considéré. Pour ce qui est des manifestations du 11 décembre 1960, il a assuré que ces évènements ont montré à la France, présidée par De Gaulle que les Algériens qui étaient sortis revendiquer leur indépendance ne voulaient pas de sa présence sur leur territoire. Pour sa part, le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel a rappelé que les événements du 11 décembre 1960 ont constitué une étape phare dans le combat du peuple algérien pour son indépendance. Pour le DGSN, cette occasion offre l’opportunité de mettre en avant l’attachement aux nobles valeurs de la glorieuse révolution de libération dont «nous puisons les principes de sacrifice et de dévouement à la patrie pour en faire un modèle en termes de sécurité et de quiétude».
H. Nait Amara

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