La dégradation de l’état de santé du maître de la chanson chaâbi, Amar Ezzahi, n’a pas laissé indifférent le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Après lui avoir rendu visite chez lui, le ministre a décidé de prendre en charge le malade pour des soins à l’étranger. Le maître de la chanson chaâbi Amar Ezzahi, 75 ans, devra être transféré à l’étranger pour des soins particuliers, a annoncé dans la soirée de lundi, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, sur sa page Facebook. Azzedine Mihoubi a indiqué que l’état de santé de Amar Ezzahi «nécessitait des soins dans un établissement spécialisé à l’étranger», sans plus de détails sur la date ni sur le pays où doit être transféré le chanteur. Le ministre de la Culture a précisé que toutes les dispositions pour une «prise en charge totale de l’artiste ont été prises» par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale et celui de la Culture sur «instruction du président de la République Abdelaziz Bouteflika». Amar Ezzahi avait été hospitalisé en septembre dernier à Alger pour un malaise; après une amélioration de son état de santé, il a quitté l’hôpital. Considéré comme un des maîtres de la chanson populaire algéroise, Amar Ezzahi, Amar Aït-Zaï de son vrai nom, a débuté sa carrière à la fin des années 1960, en s’inspirant du style d’un autre grand interprète, Boudjemâa El-Ankis (1927-2015). Réputé pour sa discrétion, l’artiste anime depuis près de cinquante ans des fêtes familiales. Sa dernière apparition sur scène remonte à 1987 à Alger, lors d’un concert à la Salle Ibn-Khaldoun.
R. C.