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Aïn Témouchent : Fini le calvaire des lycéens de Hassasna

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Alors que la veille, il était l’invité d’une émission radio diffusée qui avait pour thème la situation du secteur de l’éducation et les mesures prises pour réussir la rentrée scolaire 2016-2017.

Le lendemain, lundi, le directeur de wilaya d’Aïn-Témouchent était en tournée d’inspection et de travail avec le wali qui conduisait une importante délégation issue des principaux membres du conseil de wilaya. Ils sont rendus à Hassasna et d’El Amria, deux chefs-lieux de commune et de daïra qui ont bénéficié de la construction de deux lycées, mis en service lors de la rentrée de septembre. Le premier établissement connaît du retard dans sa livraison, notamment la partie réservée au restaurant. Séance tenante, le wali a ordonné l’entreprise de réalisation de faire tout ce qui est demandé pour livrer le chantier avant la fin 2017. Est-ce possible ? Oui dans la mesure où cette dernière renforcera le chantier en moyens de réalisation et l’administration, maître de l’ouvrage, déploie des efforts. Pour régler les situations en instance de paiement. Il faut préciser qu’auparavant, pas moins de 150 lycéens de Hassasna se déplaçaient jusqu’à Hammam Bou Hadjar (30km au sud-est d’Aïn-Témouchent) pour poursuivre leurs études avec tous les problèmes de transport qui existaient et qui leurs causaient de sérieux désagréments. Cependant dans une déclaration qu’il a faite devant les enseignants et les élèves ainsi que les parents et membres de l’association des parents d’élèves, le wali avait dit qu’il ne faut pas écouter tout ce qui a véhiculé comme rumeurs au sujet de la réalisation du lycée. Ces informations ne sont pas justes et dénuées de tout fondement. Le second lycée d’El Amria devait dès son ouverture, desserrer l’étau de la surcharge que connaissait l’unique lycée. La répartition des effectifs obéissait à la situation géographique des deux établissements par rapport à la carte scolaire établie, d’une part, et les nouvelles extensions de la ville à tel point que l’effectif soit bien orienté et réparti. Certains parents d’élèves préféraient que les élèves (leurs fils) terminent le dernier palier (terminal) de leur scolarité dans leur lycée où ils se sont habitués avec leurs copains et leurs professeurs. C’est une fin que l’on ne peut pas satisfaire toujours, disaient des responsables. Par ailleurs un auditeur d’Aïn-Témouchent avait posé la question «Pourquoi on occupe un lycée, si auparavant on sait que les travaux n’ont pas été terminés ». Ce dernier qui s’adressait au directeur, faisait allusion au nouveau lycée d’Aïn-Témouchent qui devait recevoir des élèves du lycée Bachir El Ibrahimi, d’une capacité de plus de 1 200 élèves. Aussi il était question de revoir la distribution des enseignants et de doter les deux établissements en encadrement de qualité. Il est à rappeler que El Ibrahimi qui était le premier établissement dans la wilaya et dans la région, a régressé et obtient les mauvais résultats au baccalauréat depuis plusieurs années consécutives. Ce sont près de 300 élèves d’El Bachir qui devaient regagner le nouveau lycée d’Aïn-Témouchent.
Boualem Belhadri

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