Alors que la Fonction publique doit faire face à des départs à la retraite et même si tous les postes ne sont pas remplacés, elle demeure toujours le plus gros pourvoyeur d’emplois dans notre pays. Les recrutements se font à tous les niveaux de qualification.Dans l’éducation nationale, chaque année, ce secteur obtient des postes budgétaires et cette tendance devra se poursuivre pour les prochaines années. Egalement dans l’Armée, la Police et la Gendarmerie nationales, ou l’heure semble-t-il n’est plus à l’économie mais à la fin de toute diminution d’effectifs voire la création d’emplois supplémentaires. Il y aussi le secteur de la santé qui, malgré la crise qui affecte le pays, recrute du personnel pour faire fonctionner convenablement ses différentes structures. Tous ces postes budgétaires sont une aubaine pour ces milliers d’universitaires qui sortent chaque année, blasés de leurs diplômes. Pour ce qui est de la santé, une formation est nécessaire pour rentrer de plein pied dans le monde du travail. Il faut souligner que ce regain d’intérêt pour ce secteur (santé) n’est nullement justifié par des motivations salariales ou une quelconque amélioration des conditions de travail dans les hôpitaux, mais est en rapport avec le désir des nouveaux bacheliers et universitaires de garantir un emploi stable pour se prémunir contre le chômage. Plus que ça, face aux nouvelles conditions de chômage auxquelles ils ont été confrontés après de longues années passées à l’universités, de nombreux titulaires de diplômes universitaires, , sont venus s’inscrire, en présentant leur bac décroché des années auparavant, à l’école de formation paramédicale de Chettia dans la wilaya de Chlef. Leur seule motivation réside dans le fait que les études paramédicales, sanctionnées après trois années d’un cursus de formation théorique et pratique, leur garantissent un emploi stable dans le secteur de la santé. A ce sujet il faut noter que 100 postes pédagogiques ont été ouverts, cette année, sur une simple sélection d’un jury qui va se baser sur la moyenne générale aux épreuves du baccalauréat et sur l’entrevue du candidat avec les membres du jury. De plus, la sélection des candidats se fera au niveau de l’institut paramédical de Khemis-Miliana dans la wilaya d’Aïn-Defla. Selon M. Belghenou, directeur de l’école paramédicale de Chettia,(Chlef) il est prévu pour cette formation 100 candidats dont 40 pour la formation d’aide-soignant, 15 pour les manipulateurs radio, 15 pour les laborantins, 07 pour une formation d’agent de l’hygiène publique, 08 postes pour les thérapeutes, 02 pour le poste d’herboriste, 05 postes pour la formation de psychologue et des postes pour la formation d’assistante sociale. Quoi qu’il en soit et malgré le nombre restreint de postes d’emploi proposés aux jeunes bacheliers et universitaires ; il n’en demeure pas moins que cela constitue une véritable bouffée d’oxygène pour ces derniers qui leur permet du moins d’avoir un salaire régulier et stable et enfin pour pouvoir fonder leur propre famille.
B. O.