Accueil ACTUALITÉ Célébration de la Journée internationale de Mandela : vibrant hommage à Madiba

Célébration de la Journée internationale de Mandela : vibrant hommage à Madiba

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C’est à partir d’Alger, coïncidant avec le deuxième jour de la clôture, hier, du Sommet de l’Union africaine (UA), à Kigali, que la jeunesse africaine, réunie au Centre culturel, Historia, a commémoré la journée internationale de Nelson Mandela. «Mandela Day» a appelé les dirigeants africains à consentir davantage d’efforts pour impliquer les jeunes des pays africains, afin atteindre les objectifs de l’Agenda-2063.

Un vibrant hommage a été rendu à la mémoire du militant et combattant, l’homme du peuple sud-africain, Nelson Mandela, surnommé Madiba, lors de la rencontre initiée pour marquer la Journée internationale de Mandela, à Alger, par l’Association nationale des échanges de la jeunesse (ANEJ), en partenariat avec la représentation diplomatique d’Afrique du Sud, et l’APC d’Alger-Centre, ainsi que le collectif représentant les 15 000 étudiants venus de plus de 44 pays africains pour étudier en Algérie. C’est sous le thème, «Célébrons ensemble la vie et l’héritage de Nelson Mandela», que les présents, nombreux et de divers horizons, ont évoqué le parcours du leader de la lutte du peuple sud-africain contre l’Apartheid, et ont mis l’accent sur la nécessité de prendre en main son héritage, en vue de réaliser l’idéal pour lequel il a consacré sa vie, à savoir une Afrique débarrassée et exempte des injustices, des conflits et de la pauvreté, pour qu’elle soit prospère pour tous ses enfants. Ayant marqué à jamais l’histoire de l’Afrique, Madiba a aussi marqué celle du monde entier, ont affirmé à l’unanimité les participants, lors de leurs interventions, car outre qu’il a été le symbole de la lutte de tout un peuple contre l’Apartheid, il a aussi été l’icône mondiale de la réconciliation et de la paix.
Des membres de l’ANEJ, dont son président Ali Sahel, et les étudiants des pays africains, présents en cette journée de «Mandela day», ont pris part à cette journée, notamment la conseillère de l’ambassadeur sud-africain, à Alger, lequel était retenu par son agenda, des représentants de la société civile, des députés, des universitaires et des membres de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), dont son secrétaire général, Abdelwaheb Mordjana. Lors de cette célébration de la Journée internationale, hier, à Alger, lequel pays à propos duquel, le défunt leader Mandela n’a jamais cessé de rappeler qu’il a apporté un soutien «indéfectible au combat libérateur du peuple sud-africain, dès les premières années de l’indépendance de l’Algérie. Rappelant que le combat du leader africain s’inscrivait dans le sillage de celui de nombreux d’autres dirigeants, Lumumba, Nekrumah, Abane Ramdane, Che Guevara, Ghandi, Martin Luther King, et tant d’autres hommes et femmes qui ont consacré leur vie pour un monde libéré du colonialisme, guéri du racisme, à l’abri de la domination et des injustices. Né le 18 juillet 1918, Nelson, surnommé Madiba, est le symbole par excellence de la résistance à l’oppression et au racisme, et de la lutte pour la justice et l’émancipation humaine. Et, pour les étudiants, intervenant à cette occasion, «il y a encore beaucoup à faire», invitant la jeunesse africaine à s’inspirer du parcours de Mandela pour consolider les acquis des luttes de leurs aînés et d’enregistrer d’autres, tout en exprimant leur souhait de voir le peuple sahraoui libre et indépendant sur ses terres, le Sahara occidental, ainsi que la Palestine. Le système d’ Apartheid , mis en place en 1948 en Afrique du Sud a bénéficié de soutiens des pays occidentaux, notamment les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, jusqu’à ce que la lutte qu’a menée Nelson Mandela et son peuple, et avec les soutiens africains et étrangers, a fini par briser les chaînes de l’Apartheid, à l’extrême sud du continent africain. Emprisonné à Robben Island, sous le matricule 466/64, Mandela y passe 18 années de son existence dans des conditions d’une extrême dureté. Il ne peut recevoir que deux lettres et deux visites par an, et sera séparé de sa femme Winnie –interdite de visite– pendant 15 ans. Et c’est le 11 février 1990 que le dirigeant de la lutte du peuple sud-africain est enfin libre, après avoir passé 27 ans en prison. Et c’est en juin 1990, que les dernières lois ségrégationnistes ont été abolies, suite à la pression imposée par l’action politique de Nelson, de l’ANC et du peuple sud-africain. En 1993, Mandela reçoit le prix Nobel de la paix pour son œuvre en faveur de la réconciliation nationale. Et c’est lors du premier scrutin démocratique de l’histoire de l’Afrique du Sud, tenu le 27 avril 1994, Mandela, alors âgé de 77 ans, a été élu président de la République avec plus de 60% des voix, et il a gouverné jusqu’en 1999. En novembre 2009, l’Assemblée générale des Nations unies a déclaré que le 18 juillet, jour de naissance de Nelson Mandela, serait la Journée internationale portant son nom, en l’honneur de ses contributions dans la marche des peuples pour la liberté et la paix.
Karima Bennour

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