Mohamed El Ghazi, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a affirmé que tous les bénéficiaires des crédits dans le cadre du dispositif Ansej devront rembourser leurs créances à temps. à cet effet, le ministre a été très clair jeudi lors de l’inauguration de la 6ème édition du Salon national de l’Emploi en déclarant fermement que la loi s’appliquera à tout le monde.
L’État ne sera guère indulgent avec les jeunes bénéficiaires de l’ANSEJ qui n’ont pas encore remboursé leurs crédits. Cependant, le ministre a relevé que 80% des entreprises sont en train de rembourser. Ce qui est déjà un taux important. Il y a 10 à 15 % d’entreprises qui ont des difficultés à rembourser et qui sont accompagnées à nouveau par l’Ansej et la Cnac pour les aider à dépasser la phase difficile. à cet effet, il a indiqué que la loi va s’appliquer à tout le monde au sujet des bénéficiaires de crédits dans le cadre des dispositifs de micro-entreprsies et qui n’ont pas remboursé à temps leurs créances. Dans ce cadre, le ministre a déclaré dans un point de presse que la loi s’appliquera à tout le monde. El Ghazi, a qualifié cette catégorie de malintentionnés. À l’occasion de l’inauguration de la 6ème édition du Salon national de l’Emploi, il était en compagnie du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mébarki, où était également présent, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Le salon se fixe comme objectif de présenter et valoriser les dispositifs publics de promotion de l’emploi, faire connaître le savoir-faire et les compétences des micros entreprises ANSEJ et CNAC, dans divers secteurs d’activité et les mettre en condition d’affaires, d’échange et de partenariat. D’autre part, El Ghazi a souligné, que les jeunes bénéficiaires étaient informés des clauses des contrats signés pour la création de leurs micro-entreprises avec l’ANSEJ et les banques. Il a indiqué que ce salon, qui se tient au même moment dans les 48 wilayas du pays, était la preuve de l’efficience des dispositifs de création de micro-entreprises, contrairement, a-t-il dit, à ce que se dit ici et là. Pour le ministre, il y a ceux qui veulent saborder cette expérience de l’ANSEJ en disant que rien n’a été fait et que les autorités font cela juste pour calmer les jeunes. D’autre part, il a estimé que les micro-entreprises créées par le biais des dispositifs ANSEJ et CNAC sont devenues des outils du développement économique et de création de l’emploi. Interrogé sur le taux du chômage (11%), le ministre a expliqué qu’une crise économique traverse le monde entier et l’Algérie n’est pas à l’abri de cette crise. Il a ajouté que stabiliser le taux de chômage à 11% et essayer de le baisser en 2017 selon les prévisions élaborées, constituait une gageure importante.
El Ghazi a indiqué que l’essentiel est qu’il n’y ait pas encore d’hémorragie de chômage qui soit déclarée en Algérie. à cet effet, il a soutenu que l’Algérie est dans la moyenne des statistiques admises par le BIT. Pour sa part, Mébarki s’est félicité qu’un taux de 35 % des porteurs de projets de micro-entreprises soit issus des établissements de la formation professionnelle alors que 15 % seulement viennent de l’enseignement supérieur. La 6ème édition de ce salon, ouvert jusqu’au 22 mai sous le thème « la micro-entreprise, instrument de diversification de l’économie nationale, est marquée par la participation d’environ 2 458 micro-entreprises (ANSEJ-CNAC), au niveau national, était une occasion de présenter et de valoriser les dispositifs de promotion de l’emploi. Pour le DG de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, Mourad Zemali, cette rencontre vise à faire bénéficier le maximum de jeunes des aspects positifs de ce challenge, estimant que le dispositif ANSEJ, qui a prouvé sa réussite, a besoin d’être développé et consolidé. Aussi, ce salon a pour but de faire connaître et de valoriser les différentes formules et mécanismes publics de promotion d’emploi, dans le cadre des dispositifs ANEM, ANSEJ et CNAC, d’initier les jeunes en quête d’emploi et les porteurs de projets aux formules de placements, notamment en ce qui concerne l’évolution des dispositifs de création de micro-entreprises. Il sera question également, de mettre en relation d’affaire les jeunes chefs d’entreprises et les opérateurs et acteurs économiques, en créant un espace d’échange d’information et d’expériences. Mobilis, premier employeur du secteur des TIC en Algérie avec plus de 5300 employés mettra en place un stand personnalisé porté par ses conseillers, afin de promouvoir l’accompagnement en ressources humaines, notamment par des stages en entreprise.
Lazreg Aounallah