Accueil Spor Volleyball/Tournoi TQO : la sélection algérienne espère se qualifier pour Rio

Volleyball/Tournoi TQO : la sélection algérienne espère se qualifier pour Rio

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La sélection algérienne (seniors / messieurs) de volley-ball « jouera ses chances à fond », lors du tournoi prévu du 2 au 4 juin au Mexique, pour décrocher sa qualification aux Jeux Olympique de Rio, a assuré, mercredi à Alger, le président de la Fédération algérienne de la discipline (FAVB), Okba Gougam.

«La tâche s’annonce difficile, surtout en présence de redoutables concurrents comme la Tunisie et le Mexique, sans oublier le Chili, sur lequel nous ne connaissons pratiquement rien et face auquel on ne sait donc pas trop à quoi s’attendre. Mais nous jouerons quand même nos chances à fond, pour aller à Rio » a indiqué le premier responsable de la FAVB au forum de l’Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA), tenu mercredi au stade du 5-Juillet.
Pour aider la sélection algérienne à atteindre cet objectif, la FAVB a décidé de mettre tous les moyens nécessaires à la disposition des athlètes et des techniciens. « Le 15 mai courant, la sélection seniors messieurs ira en Bulgarie pour effectuer un premier stage de préparation, pendant lequel elle disputera deux ou trois matchs amicaux. De là, elle ira en Grèce où elle effectuera un autre stage bloqué, avec deux ou trois autres matchs amicaux au menu », a détaillé la même source devant les journalistes.
Malgré la difficulté de la tâche, Gougam s’est dit « optimiste » quant à la capacité de l’Algérie de se qualifier pour les olympiades de Rio, ajoutant que la seule chose qu’il appréhende c’est « l’altitude » et ses méfaits qu’elle pourrait avoir sur le rendement physique des joueurs, qui seront appelés à se surpasser à plusieurs centaines de mètres au-dessus du niveau de la mer. Le président de la FAVB a conclu en affirmant que « rien » ne lui ferait « plus plaisir » que de voir la sélection algérienne se qualifier pour les JO de Rio, ajoutant que « si c’est le cas, les différents membres de la sélection auront droit à une prime à la hauteur de leur exploit ».
Ce qui ne devrait pas être le cas pour les dames, dont la sélection a été profondément remaniée dernièrement, et qui, par conséquent, ne compte pas se « leurrer » en visant une qualification aux prochaines olympiades, lors de son tournoi qualificatif, prévu à Porto-Rico (20-22 mai).

« La sélection dames n’a pas les moyens de se qualifier pour Rio »
La sélection algérienne seniors dames de volley-ball, profondément remaniée depuis peu et désormais composée de jeunes inexpérimentées, « n’a pas l’intention de viser une qualification aux Jeux Olympiques de Rio », lors du tournoi qualificatif prévu du 20 au 22 mai courant à Porto-Rico, a annoncé mercredi à Alger le président de la Fédération algérienne de la discipline (FAVB), Okba Gougam.
« On ne va pas se leurrer. Notre sélection nationale féminine est non seulement très jeune, mais elle manque encore de cohésion, car elle a été constituée depuis peu. Dans ces conditions, le bon sens veut qu’on ne puisse pas se permettre de viser une qualification aux prochaines olympiades » a indiqué le premier responsable de la FAVB au forum de l’Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA), tenu mercredi au stade du 5-Juillet. Un manque d’ambition ayant surpris plus d’un parmi l’assistance, car considérant qu’un grand pays comme l’Algérie se doit d’être présent sur la scène internationale, mais Gougam a levé le voile sur « la triste réalité du terrain », qui dans un certain sens « peut justifier » ce manque d’ambition, particulièrement chez les dames.
« A travers toute l’Algérie, il n’existe que 200 volleyeuses chez les seniors, et seule une quarantaine d’entre elles ont un bon niveau. Ce qui est vraiment trop peu pour espérer constituer une bonne sélection nationale » a commencé par déplorer le président de la FAVB. « La wilaya de Béjaïa est réputée pour être le principal pourvoyeur des différentes sélections nationales, mais les techniciens et les athlètes de cette région travaillent, à ce jour, dans des conditions difficiles, notamment en l’absence d’un nombre suffisant d’infrastructures pour accueillir les nombreux clubs ».
Gougam a en effet déploré le fait que les six ou sept clubs béjaouis, entre messieurs et dames, ne disposent que de deux salles omnisports pour l’ensemble de leurs catégories. En plus « Nos athlètes sont des amateurs, qui travaillent pendant seulement 8 heures par semaine. Donc, il n’y a vraiment pas photo avec les professionnels, qui eux travaillent régulièrement et dans de bonnes conditions, à raison de six heures par jour. C’est ce qui explique d’ailleurs cette importante différence de niveau lorsque nous croisons d’autres sélections », a encore détaillé Gougam.
Autre fait important sur lequel le président de la FAVB a tenu à attirer l’attention, « l’absence d’un championnat national de haut niveau » qui contribuerait à l’essor de la sélection nationale. « Mis à part quelques clubs, qui se comptent sur les phalanges d’un seul doit, les autres ne font que de la figuration. Ce qui a pour effet de tuer un peu l’esprit de compétition, y compris chez les meilleurs, car convaincus de pouvoir l’emporter, même en fournissant un minimum d’efforts » a-t-il encore souligné. La FAVB a néanmoins commencé à remédier à cela, en procédant, dès cette année, à un changement du système de compétition susceptible de rehausser le niveau du championnat.
« Avant, la différence de niveau entre les clubs était tellement importante qu’on savait à l’avance qui allait gagner et par quel score. Pour tout vous dire, je m’ennuyais tellement qu’il m’arrivait de quitter la salle au bout de dix minutes. Mais avec le nouveau système de compétition, la lutte pour la victoire est plus acharnée et c’est tout le monde qui apprécie mieux les matchs » a signalé Gougam.

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