Chlef : quand la délinquance se conjugue au féminin

Plus de 500 personnes ont été impliquées dans divers délits relevés par les services de police de la wilaya de Chlef, au cours de ce seul mois de mars 2016, a relevé l’officier Angoud Cherif, porte-parole de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Selon ce dernier, les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) ont traité 329 affaires ayant impliqué 503 personnes, dont 43 de la gent féminine et 15 mineurs. à ce sujet, il faut dire que si jadis la délinquance était l’apanage exclusif des hommes, aujourd’hui force est de constater que les femmes se trouvent de plus en plus mêlées dans des affaires de délinquance. En effet, on y trouve de tout : de la création de lieux de débauche, au vol à la tire ; ces femmes n’hésitent plus à franchir le pas pour se retrouver en fin de parcours dans les griffes de la police et de la justice. Selon des spécialistes en sociologie qui ont abordé la délinquance féminine dans notre pays : «autrefois, la croyance populaire voulait qu’on associe la délinquance, c’est-à-dire un ensemble d’infractions commises, au sexe masculin. La femme faisant figure de fragilité, de pureté, de douceur, elle ne pouvait tout simplement pas être conçue en tant que délinquante. Depuis, la société ne doit plus concevoir la délinquance comme unisexe ». Cette soudaine hausse de la criminalité chez les femmes devra inquiéter les pouvoirs publics qui doivent réagir par des mesures adéquates. Même s’il est connu que la pauvreté et l’oisiveté demeurent le berceau de la délinquance». Enfin, à noter que sur «ce lot» de 500 personnes interpellées, 21 ont été écrouées pour des délits liés à l’ordre public ,53 autres pour trafic de drogue. Sur ce dernier point les policiers ont saisi 18 kilos et 827 gr de résine de cannabis durant le mois de mars écoulé..
B. O.