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Boualem Tiab : «La JSMB a seulement deux dettes dont mes 13 milliards»

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Le président du conseil de gestion de la JSMB, Boualem Tiab, qui se trouvait souvent en France pour des soins intensifs, est actuellement à Béjaïa, où il a décidé de sortir de son mutisme pour déclarer que certaines personnes ne veulent pas voir la JSMB revenir en Ligue 1. «Il aura suffi qu’on termine la phase aller à la deuxième place que certaines personnes ne voulaient pas voir la JSMB parmi l’élite, c’est-à-dire en Ligue 1. J’irais loin en disant qu’il y’en même certains qui avaient pris en charge l’équipe de l’ASK lorsqu’elle s’était déplacée chez nous le week-end du déroulement de la 26e journée.». Le président dira en outre « si on arrive à sauver le club de la descente, on jouera bel et bien l’accession la saison prochaine avec un recrutement judicieux.». Sur les dettes du club estimées par l’ex-président Berkati Fouzi, qui avait géré le club la saison passée, le boss dira « nous n’avons que deux dettes. Celles des impôts que la direction des impôts ne nous a jamais envoyé cette saison et il paraît que c’est pareil pour toutes les équipes. Il y’a la dette des 13 milliards qui me reviennent personnellement et que je n’ai jamais réclamé. Louheb Bouaiche est là pour en témoigner. Si on était endettés, le commissaire aux comptes pouvait dès lors nous envoyer en justice et ils vont nous bloquer. Il y’a treize milliards de dettes et je ne les ai jamais réclamés. Jusqu’à aujourd’hui je paye et je continue à payer. J’ai payé les salaires des joueurs, les primes, les stages. Si je ne voulais pas de ce club, pourquoi je suis revenu ? Les gens ont la mémoire courte. Rien que durant 25 ans, la JSMB avait accédé en division 1, elle a joué la coupe d’Afrique, remporté la coupe d’Algérie. On m’a insulté, je ne suis pas du genre à s’accrocher à ce poste de président. J’étais parti, mais à la fin de la saison passée, j’étais touché par la situation que vivait le club et ce au moment où j’étais en deuil. Malgré cela j’étais revenu mais j’ai dit que je ne pouvais pas prendre la présidence du club et qu’il faudrait qu’il y’ait quelqu’un qui serait présent. La saison écoulée, et alors que le club était en retard, on a fait un recrutement qui n’était pas aussi judicieux, malgré cela, les résultats ont marché avec un retour en force de l’équipe. Mais depuis la phase retour, les résultats n’ont pas marché et l’équipe a enchaîné sur des résultats qui font qu’aujourd’hui on joue le maintien en ligue 2. Ce qui me désole aussi, c’est que au moment où on était en deuil, des fans faisaient la marche et passaient de chez nous. Pourquoi mon frère Zahir ne voulait pas revenir ? Il a juré de ne plus remettre les pieds dans ce club. Quand Hafidh (autre frère) est venu, ils l’ont insulté. ».
M. R.

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