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Décharge de Sidi Yamine (Aïn-Témouchent) : plus de 800 tonnes de déchets enlevés

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en 2012, quand le problème de la fermeture de décharge de Sidi Yamine a été examiné par l’ex-autorité chargée du secteur de l’environnement, il était question d’occuper les poches vides qui restaient à remplir par des déchets inertes.
Et quand le niveau de remplissage arrivait à ce lui du niveau naturel, l’autorité environnementale envisageait couvrir l’assiette d’une épaisseur de terre végétale permettant la plantation d’espèces arboricoles pour embellir le site et le transformer en un lieu de détente et villégiature. Cette philosophie, telle que présentée aux riverains (fermiers, agriculteurs, habitants et propriétaires terriens) qui se trouvent à 500 mètres à la ronde de la décharge, a laissé de bonnes impressions chez ces derniers, et conforté la proposition émise qui stipulait la création de plusieurs sites devant recevoir des déchets inertes ( issues de démolition, de fouilles, de déblais….) Effectivement ceux qui l’ont émise visaient juste, car les décharges surveillées et les centres d’enfouissement technique ( CET) devraient recevoir uniquement les déchets ménagers et ceux dits assimilés. Ces explications et autres ont été fournies aux autorités, de la wilaya de l’époque, qui ont acquiescé cette solution. Aussi il était question de faire des propositions de sites relatifs aux déchets inertes au niveau de chaque commune. Ce schéma de collectes de déchets inertes est resté sans suite car il était décidé de mener une prospection de sites favorables que des commissions mixtes devaient choisir et les mettre à la disposition des collectivités locales en vu d’inscrire des opération à cet effet. Mais le secteur de l’environnement et la wilaya ont subi des changements de responsables qui étaient censés concrétiser cette opération d’envergure. En attendant la décharge de Sidi Yamine continuait à recevoir des déchets de tous bords. Les chemins vicinaux, les pistes, les terres agricoles, les chemins communaux, les chemins de fer, les espaces verts, les forêts et autres constituaient des décharges sauvages le plus faciles à aborder. Il y a environ 10 jours, les riverains de la décharge de Sidi Yamine sont montés de nouveau au créneau et dénoncé ce qu’ils qualifient de laxisme de tous ceux qui ont un droit de regard direct ou indirect à la situation qui y prévaut et qui a connu un désastre des plus terribles.
La fumée, les rongeurs, le plastique volatile, les détritus, les déchets inertes, les nuisances multiples constituaient le gros lot de problèmes qu’endurent les habitants de l’environnement immédiat de Sidi Yamine qui était un lieu de recueillement et de contemplation. Mais cette fois-ci les autorités concernées ont provoqué une réunion de tous les responsables concernés par le problème.
Samedi Passé une vaste campagne de volontariat a permis de dégager pas moins de 800 tonnes de déchets. L’opération devait se poursuivre en vu d’éradiquer tous les déchets qui s’y trouvent selon toute vraisemblance. Comment faire pour que ça ne se reproduit pas? Telle est la question. Les réponses? C’est ce qui importe le plus.
Boualem Belhadri

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