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Boumerdès : à quand le relogement des habitants des chalets ?

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Le calvaire des habitants des chalets n’est pas près de prendre fin dans la wilaya des Boumerdès.
En plus des infiltrations d’eaux, de la chaleur suffocante durant les périodes de chaleurs, le froid glacial en hiver, la vétusté, et le manque d’hygiène sont des difficultés auxquelles sont quotidiennement confrontés les habitants de plus de 260 sites de chalets répartis à travers tout le territoire de la wilaya. La semaine dernière, pas moins d’une vingtaine de personnes ont échappé à une mort certaine après que leurs chalets eurent pris feu suite à un court-circuit, a-t-on rapporté. L’intervention rapide des éléments de la Protection civile ainsi que celle des voisins a permis de circonscrire les flammes et éviter le drame.
Plusieurs chalets ont subi des infiltrations d’eau de pluie durant les dernières averses, a –t-on signalé au niveau de plusieurs localités. En dépit des promesses faites pour le relogement des sinistrés et des occupants des chalets, rien n’est fait. «Les autorités persistent dans l’ignorance de nos souffrances au quotidien», se plaignent-ils. Les maintes actions de protestation déclenchées devant les sièges des administrations locales n’ont pas fait réagir les autorités concernées. Il est à rappeler que le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de sa dernière visite à Boumerdès, avait a attribué un quota 12 000 logements destinés à l’éradication des chalets, mais jusqu’à maintenant seulement quelques projets ont été lancés et risquent de durer encore longtemps ont déploré des citoyens. Dans ce cadre, et l’instar des autres habitants, ceux du site des chalets de la commune des Issers, à l’est de la wilaya de Boumerdès, dénoncent le mépris affiché à leur égard par les autorités. «Les chalets que nous occupons depuis le séisme de 2003 sont devenus inhabitables à cause de leur dégradation et beaucoup d’entre nous sont tombés malades», dénoncent-ils en réitérant leur appel de détresse pour un relogement rapide afin que leurs enfants vivent dans des logements décents loin de tous les risques, insistent-ils.
B. Khider

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