La sélection russe, qui a pris en juillet 1992 le relais de l’équipe de l’Union Soviétique, disputera au Brésil sa troisième Coupe du monde (12 juin-13 juillet 2014) et nourrie de grandes ambitions sous la houlette de son entraîneur italien, Fabio Capello.
Elle évoluera dans le groupe H en compagnie de l’Algérie, la Belgique et la Corée du Sud. Cette troisième participation intervient quatre ans avant que la Russie n’organise la Coupe du monde en 2018, d’où l’importance accordée par les Russes au rendez-vous brésilien. Après l’échec de la Russie lors de l’Euro-2012 co-organisé par la Pologne et l’Ukraine, l’entraîneur néerlandais Dick Advocaat est reparti entraîner le PSV Eindhoven. Ce fut le début de l’ère Capello, dont le principal défi était de qualifier son équipe à la Coupe du monde brésilienne.En éliminatoires, la Russie retrouve notamment le Portugal, qui l’avait sévèrement battue en 2006 en Allemagne. La fin d’année 2012, avec quatre victoires sans encaisser de but, redonne confiance à la sélection. Le net succès en Israël (4-0) et la victoire solide face au Portugal à Moscou (1-0) permettent aux Russes de prendre le large en tête de leur groupe. Après un match nul amical frustrant face aux États-Unis (2-2) et un autre plus enthousiasmant face au Brésil (1-1), la Russie, version Capello, va subir sa première défaite des éliminatoires à Lisbonne, au terme d’un match enlevé.
La sélection portugaise étant en position délicate, une victoire lui est nécessaire. Devant un public excité, les Portugais ouvrent le score après neuf minutes. La suite est parsemée d’occasions pour les deux équipes, mais les Russes ne parviennent pas égaliser. En août 2013, les Russes se déplacent en Irlande du Nord pour disputer un match en retard. Ils y connaissent leur première déception depuis l’arrivée de Capello : sans entrain, ils sont bousculés et finalement battus (0-1) par une équipe dont c’est la première victoire depuis deux ans. Trois victoires face au Luxembourg (4-1, puis 4-0) et Israël (3-1) leur permettent cependant de reprendre la première place aux Portugais, qui perdent par ailleurs de nouveaux points face aux Israéliens. Le déplacement en Azerbaïdjan, qui se termine sur un improbable match nul (1-1), permet aux Russes d’officialiser leur qualification directe pour la Coupe du monde sud-américaine, après douze ans d’absence. Le tirage au sort du tournoi mondial est considéré comme « clément » pour la sélection russe, qui rencontre au premier tour la Belgique, son bourreau de 2002, la Corée du Sud et l’Algérie. L’objectif déclaré de Capello, dont le contrat a été prolongé jusqu’en 2018, est d’atteindre les quarts de finale. Pour ce faire, il a choisi de miser sur un effectif composé de 100% de joueurs évoluant dans le championnat russe. Il devra se passer néanmoins des services de son capitaine et milieu de terrain emblématique du Zenit Saint-Pétersbourg, Roman Shirokov, qui souffre d’un problème au tendon d’Achille et doit se faire opérer incessamment.
Liste des 23
Gardiens de but : 1 Igor Akinfeev- 16 Sergey Ryzhikov- 12 Yuri Lodygin
Défenseurs : 4 Sergey Ignashevich- 14 Vasily Berezutskiy- 22 Andrey Eshchenko- 3 Georgy Shchennikov 13 Vladimir Granat- 23 Dmitry Kombarov- 2 Aleksei Kozlov- 5 Andrey Semenov
Milieux de terrain : 18 Yury Zhirkov- 7 Igor Denisov- 15 Pavel Mogilevets- 20 Viktor Fayzulin- 10 Alan Dzagoev- 8 Denis Glushakov 17- Oleg Shatov
Attaquants : 11- Alexander Kerzhakov 19- Alexander Samedov 21- Alexey Ionov 9- Alexander Kokorin- 6 Maksim Kanunnikov.