Le Bureau de l’information sur les prisonniers en Palestine occupée tire la sonnette d’alarme : 32 prisonniers originaires de Ghaza restent détenus par l’entité sioniste alors que leurs peines ont expiré depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Cette détention prolongée, qualifiée de « combattants illégaux », les condamne à un emprisonnement sans accusation, sans procès et sans décision judiciaire, violant ouvertement le droit international. Selon le Bureau, cette pratique constitue une « violation flagrante de la Quatrième Convention de Genève et un crime de guerre ». Les prisonniers sont privés de visites, coupés de tout contact avec leurs avocats, et leur état de santé reste inconnu. Le Bureau met en garde : la situation frôle désormais la disparition forcée, avec « absence, isolement et silence officiel qui prolongent la souffrance ». Un rapport du Bureau de la défense publique de l’entité sioniste, publié le 4 octobre, révèle l’aggravation dramatique des conditions de détention après le 7 octobre 2023. Surpeuplement, violences quasi quotidiennes et traitements inhumains font désormais partie du quotidien des prisonniers palestiniens, selon le journal Wall Street Journal.
Agressions et répression à El-Qods et en Cisjordanie occupées
L’oppression ne s’arrête pas aux murs des prisons. Mardi soir, trois prisonniers récemment libérés ont été violemment agressés par les forces de l’entité sioniste au nord-ouest d’ElQods occupée, souffrant de blessures graves. Les équipes du Croissant-Rouge palestinien ont dû intervenir avant leur transfert au complexe médical de Palestine à Ramallah. Dans le même temps, des incursions militaires s’intensifient à travers la Cisjordanie occupée. À Aqraba, au sud de Naplouse, les forces sionistes ont lancé des gaz lacrymogènes dans une mosquée, retenant des fidèles et provoquant des affrontements avec les habitants. À al-Mughayir, au nord-est de Ramallah, plusieurs citoyens ont été détenus au cours d’une perquisition, avant le retrait des forces vers la plaine orientale. La ville de Al-Bireh a également été la cible d’une incursion. Ces pratiques démontrent la volonté systématique de l’entité sioniste de terroriser la population palestinienne, d’imposer la peur et de maintenir des prisonniers en détention arbitraire, au mépris du droit international et des conventions humanitaires. Les prisonniers de Ghaza, déjà fragilisés, sont confrontés à une réalité proche de la disparition forcée, exposés à la violence, à l’isolement et au silence complice de la communauté internationale. La situation appelle une mobilisation urgente pour dénoncer l’impunité de l’entité sioniste et exiger la libération immédiate des prisonniers palestiniens, ainsi que le respect des droits fondamentaux et des conventions internationales.
M. S.














































