Accueil À LA UNE LA LUTTE CONTRE CE FLÉAU DEMEURE UNE PRIORITÉ NATIONALE : Une Algérie...

LA LUTTE CONTRE CE FLÉAU DEMEURE UNE PRIORITÉ NATIONALE : Une Algérie sans corruption

0

L’Algérie a fait de la lutte contre la corruption et l’argent sale une priorité nationale. Aujourd’hui, la stratégie de lutte prend une nouvelle forme avec l’adoption de la numérisation comme instrument de prévention contre ce fléau qui, dans un passé récent, a gangrené les rouages des institutions du pays. «Une Algérie où la corruption n’a pas sa place et où nul n’est au-dessus des lois », c’est la voie d’« une Algérie victorieuse », a rappelé le président du Conseil de la nation, Azzouz Nasri, dans un tweet publié sur son compte Twitter personnel, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre de chaque année. « Notre combat est un combat pour la justice, la transparence et une gouvernance forte », a-t-il précisé. Le président du Conseil de la nation a souligné qu’« en cette Journée internationale de lutte contre la corruption, nous réaffirmons que l’Algérie, sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, est résolument engagée dans la lutte contre la corruption, le respect de la dignité de l’État et la protection des fonds publics.» Lundi, à la veille de cette journée, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), Salima Mousserati, avait insisté, sur les ondes de la Radio nationale, dont elle était l’Invitée du Forum, sur l’impact de la numérisation dans la lutte contre la corruption. Elle a affirmé que l’adhésion à un système numérique intégré permettra de mettre en place des mécanismes innovants à même de consolider les valeurs de transparence et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques. Elle a souligné que travailler dans le cadre d’un système numérique « permettra un échange interinstitutionnel fluide des informations, ce qui contribuera à l’éradication du phénomène de la corruption, où, du moins, à la réduction de ses manifestations au maximum », rappelant que les efforts actuels reposent sur l’adoption de plateformes numériques dédiées au signalement des cas de corruption. La présidente de la HATPLC a évoqué l’apport des acteurs de la société civile, à travers la plateforme « Balighna », lancée en 2023, pour laquelle il a été procédé à « une refonte et à une sécurisation afin d’offrir un meilleur service », outre la plateforme « Naracom », afin de leur permettre de « signaler les faits de corruption ». Elle a annoncé le lancement prochain de nouvelles applications mobiles visant à rapprocher le citoyen de l’administration, ainsi que d’une plateforme électronique présentant la Stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption. Ainsi, a-t-elle affirmé, les différentes institutions et secteurs auront une meilleure connaissance du contenu et des objectifs de cette stratégie, qui s’étend de 2023 à 2027. Mme Mousserati a évoqué l’indice de performance d’intégrité (IPI) « Nazaha », qui est un outil d’évaluation des efforts des institutions publiques dans la lutte contre la corruption et un levier pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption. Elle a fait savoir, à ce propos, que « 16 secteurs ministériels ont été retenus pour l’application de cet indicateur, avec l’adhésion de 11 directions générales sous tutelle », relevant, par ailleurs, que la HATPLC a reçu, au cours de cette année, « 1540 signalements de soupçons de corruption ». Elle a rappelé le rôle préventif de l’Autorité, qui coordonne ses efforts avec les différentes instances afin de renforcer les valeurs de transparence et d’intégrité. Elle a fait savoir que de nombreuses sessions de formation avaient été organisées dans ce cadre, au profit des « points focaux » des différents secteurs ministériels et institutions. Pour rappel, le 31 octobre 2003, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la Convention des Nations Unies contre la corruption, et a prié le Secrétaire général de charger l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) d’assurer le secrétariat de la Conférence des États Parties à la Convention. Depuis lors, 190 parties se sont engagées à respecter les engagements de la convention en matière de lutte contre la corruption, ce qui témoigne d’une reconnaissance quasi universelle de l’importance de la bonne gouvernance, de l’obligation de rendre compte et de l’engagement politique. La date du 9 décembre a été déclarée Journée internationale de lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde à ce problème et pour faire connaître le rôle de la Convention en matière de lutte et de prévention.
M’hamed Rebah

Article précédentEL-DJEICH L’A AFFIRMÉ DANS SON DERNIER ÉDITO : « Ensemble pour parachever le renouveau national »
Article suivantLa France, ce refuge de la corruption