Les travaux de la 9e édition du Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets (REVADE) ont pris fin, samedi, au Palais des expositions-Pins maritimes à Alger.
À cette occasion, une convention de coopération et de partenariat a été signée entre l’Agence nationale des déchets (AND), représentée par la directrice de la gestion intégrée des déchets à l’AND, Fatma-Zohra Barça, et le recteur de l’Université d’Alger 3, portant sur l’encadrement et l’accompagnement technique des étudiants souhaitant intégrer les différentes activités de l’économie circulaire, outre l’organisation de journées d’étude et d’ateliers de travail. Dans ce cadre, le recteur de l’Université d’Alger 3, Khaled Rouaski, a souligné «l’engagement fort » du secteur de l’Enseignement supérieur dans la dynamique économique du pays, ainsi que le rôle vital de la recherche scientifique universitaire dans le domaine du recyclage, de la valorisation et du tri des déchets, ajoutant que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique recense 2.000 microprojets réalisés par des étudiants, dont 200 start-up universitaires actives sur le marché, ayant permis la création d’un nombre important d’emplois directs. Par ailleurs, et dans son allocution à cette occasion, le directeur général de l’environnement et du développement durable au ministère de l’Environnement et de la Qualité de la vie, Messaoud Tebani, a affirmé que cette nouvelle édition du salon avait permis de mettre en exergue les importantes capacités et potentialités dont disposent les entreprises, les entrepreneurs, les porteurs de projets et même les associations nationales dans le domaine de «la transformation des déchets en ressource économique génératrice de richesse et créatrice d’emplois». Après avoir salué les différentes initiatives des jeunes dans ce domaine, notamment à travers les start-up, le responsable a appelé à «allier recherche scientifique et innovation technologique pour davantage d’efficience et d’efficacité dans la gestion», soulignant l’intérêt majeur accordé par les autorités publiques à ce secteur dans un cadre législatif et institutionnel à même d’assurer un accompagnement optimal des investisseurs. De son côté, le directeur général de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, Chakib Ismail Kouidri a salué la participation remarquable de plusieurs projets innovants, développés par des start-up, des clubs scientifiques et des universités dans une démarche innovatrice, mettant en avant l’évolution notable du nombre d’opérateurs actifs dans le domaine du recyclage, de la valorisation et du tri des déchets, qui avoisine les
20 000 opérateurs actuellement, contre environ 14000 en 2020. Il est à rappeler que ce salon, qui a connu la participation d’environ 100 exposants, a été l’occasion pour les entreprises participantes de mettre en lumière les progrès enregistrés en Algérie dans le domaine de l’économie circulaire, ainsi que l’importance de la recherche scientifique et de l’innovation dans la valorisation et le recyclage des déchets.
Sarah O.
