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LUTTE CONTRE LE PHÉNOMÈNE DE LA TRAITE DES ÊTRES HUMAINS : Le CNDH met en avant les efforts de l’Algérie

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Abdelmadjid Zaâlani, président du CNDH

Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaâlani, a mis en avant les efforts de l’État algérien dans le domaine de la lutte contre la traite des êtres humains.
Il a souligné lors d’une conférence nationale organisée par l’Université de la formation continue (UFC), en collaboration avec le (CNDH), sous le thème (Le phénomène de la traite des êtres humains: entre garanties référentielles internationales et législations nationales) que les efforts « sont inscrits dans la Constitution et le système juridique et législatif qui garantissent les droits de l’Homme et interdisent la traite des êtres humains et toute forme d’exploitation des enfants et des femmes ».  Il a également cité la loi 23-04 relative à « la prévention et à la lutte contre la traite des personnes » qui prévoit des « sanctions contre ses auteurs et criminalise l’acte, en assurant la protection des victimes et leur réinsertion », et ce, a-t-il dit, bien que le phénomène soit « quasiment inexistant en Algérie ».   Pour sa part, le recteur de l’UFC, Yahia Djaafri, a indiqué que cette rencontre vise à « sensibiliser et à conscientiser le milieu universitaire et la société dans son ensemble, à l’importance de lutter contre ce fléau et de présenter des recherches académiques à même de contribuer à limiter sa propagation ». Et d’ajouter que l’UFC « s’intéresse à la lutte contre les différents phénomènes étrangers à la société algérienne », à travers « l’introduction de spécialités dédiées à l’étude et à l’analyse de ces phénomènes».

« Tous les secteurs et les institutions mobilisés pour renforcer les mécanismes de prévention »
De son côté, le représentant du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Abdelkrim Haddid, a souligné que le phénomène de la traite des êtres humains «est étranger à la société algérienne. Cependant, ses conséquences exigent une prise de conscience nationale accrue et une compréhension globale de sa dangerosité ».  
«La large diffusion des technologies de communication a facilité le ciblage des catégories vulnérables, notamment les femmes et les enfants, par des réseaux criminels organisés» a-t-il ajouté, relevant qu’en raison de « l’exacerbation des conflits internationaux et de l’instabilité sécuritaire, ces crimes transfrontaliers constituent désormais une menace directe pour la sécurité nationale et la stabilité sociale », ce qui a amené l’Algérie « à mobiliser l’ensemble des secteurs et des institutions afin de renforcer les mécanismes de prévention, de dissuasion et de protection». À l’occasion de cette conférence, qui s’est déroulée en présence de représentants de différents organismes nationaux et secteurs ministériels concernés, des interventions scientifiques et académiques ont été présentées sur plusieurs thèmes, dont « les racines historiques du phénomène de la traite des êtres humains et la coopération internationale pour lutter contre ce phénomène », ainsi que « la protection des victimes et l’impact de la traite des êtres humains sur la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) ».
Ania N.

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