Le Mouvement dynamique des Algériens en France (MOUDAF), conduit par son secrétaire général, Nasser Khabat, affiche une dynamique remarquable à travers ses activités et de ses partenariats, dessinant le portrait d’une diaspora pleinement engagée dans l’avenir de l’Algérie.
Loin de se contenter du rôle de simple observateur, le MOUDAF entend incarner une force vive, solidaire et mobilisée, fidèle à la vision du Président Abdelmadjid Tebboune, qui fait de la communauté nationale à l’étranger un levier essentiel pour le développement du pays. Au cœur de cette mobilisation, l’économie apparaît comme un terrain d’engagement prioritaire. Le Mouvement a réaffirmé son soutien aux « 72 Heures de l’Entrepreneuriat », événement porté par Cheb Fikra et présidé par Anis Ben Tayeb, figure emblématique de la nouvelle génération d’entrepreneurs algériens. Partenaire de la première heure de cette initiative, le MOUDAF y voit une démonstration concrète de la créativité et de la capacité d’innovation de la jeunesse, en Algérie comme dans la diaspora. Pour le Mouvement, chaque projet entrepreneurial porté par un Algérien à l’étranger constitue une contribution directe à la consolidation de la souveraineté nationale et à l’édification d’une économie plus forte. La dimension mémorielle occupe également une place centrale dans les actions récentes du MOUDAF. Une délégation s’est rendue à Alger auprès de l’Association Internationale des Amis de la Révolution, présidée par le moudjahid Nouredine Djoudi. Ce moment, chargé d’émotion et de fraternité, a rappelé à la jeunesse de la diaspora l’importance de rester fidèle à l’esprit du 1er Novembre 1954. À 93 ans, M. Djoudi a livré une réflexion lucide sur les défis actuels de la communauté algérienne établie à l’étranger, appelant chacun à préserver la mémoire des martyrs et la conscience nationale qui constitue l’un des fondements de l’Unité du pays.
Fidèle à la cause sahraouie
Dans la même dynamique, le MOUDAF a renforcé ses liens avec les acteurs solidaires du peuple sahraoui. Une rencontre a eu lieu avec l’écrivain Mustapha Aït Mouhoub, auteur de l’ouvrage “Sahara occidental – Un peuple brûlant de libération”, un ouvrage préfacé par le moudjahid Djoudi et inscrit dans la continuité des luttes de libération maghrébines et africaines.
Le Mouvement a également été reçu par Saïd Ayachi, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS). Les discussions ont mis en lumière le rôle essentiel de la diaspora dans la défense du droit des peuples à l’autodétermination, principe cardinal porté par la diplomatie algérienne depuis l’Indépendance. Ces engagements se sont prolongés par un échange avec l’ambassadeur de la République Arabe Sahraouie Démocratique à Alger, Khatri Adouh, confirmant la continuité de la solidarité algéro-sahraouie. Pour le MOUDAF, la diaspora doit demeurer un relais vigilant de la position algérienne sur la scène internationale, à l’heure où certains acteurs cherchent à brouiller ou à détourner les acquis du droit international. Enfin, le Mouvement a engagé un dialogue prometteur avec la Fondation de l’Élite Algérienne pour la Diplomatie, présidée par Randa Hamal.
Cette organisation, émanant d’une nouvelle génération de cadres et d’acteurs de la société civile, œuvre à dynamiser la diplomatie populaire et à promouvoir l’intelligence collective au service de la Nation. Les deux parties ont convenu d’explorer une action commune destinée à renforcer les synergies entre diplomatie citoyenne et diplomatie communautaire, un axe désormais central de la stratégie algérienne de rayonnement. À travers ces différentes initiatives, le MOUDAF confirme son rôle de passerelle entre l’Algérie et ses enfants établis à l’étranger. Le Mouvement se pose comme un acteur de cohésion, de vigilance et de mobilisation, convaincu que la force du pays s’enracine dans l’engagement de ses citoyens, qu’ils vivent sur le territoire national ou hors de ses frontières. Pour le MOUDAF, la diaspora demeure un acteur stratégique du destin national, fidèle à la devise qui traverse ses actions : là où bat le cœur d’un Algérien, la mère patrie respire.
M. Seghilani
