Un exercice de simulation d’un séisme d’une grande intensité, appelé « Exercice MUSAR-HUSAR 2025 », est en cours à Bouira avec la participation des unités d’intervention de la Protection civile d’Alger, de Blida, de Bouira, de Médéa et de Boumerdès, a-t-on appris dimanche auprès de ce corps constitué. « L’exercice de simulation d’un séisme de grande intensité a débuté samedi à la base de vie d’El Asnam (Est de Bouira), relevant de la Protection civile et se poursuivra jusqu’à mercredi prochain », a indiqué à l’APS, le sous-lieutenant Youcef Abdat, chargé de la communication de la Protection civile de la wilaya de Bouira. Dans le cadre de cette manœuvre d’envergure, une formation a été dispensée aux équipes de management afin de leur permettre de mener à bien leur mission d’intervention pour sauver des vies humaines, a expliqué l’officier. Menée dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’action établi pour l’exercice 2025 sous le thème « Développement des capacités de projection des équipes de secours à l’international », cette manoeuvre se tient du 8 au 12 novembre. Le scénario de simulation prévoit la survenue d’un séisme de magnitude de 7,2 sur l’échelle de Richter dans un pays étranger, touchant plusieurs villes et sollicitant un soutien international. L’objectif de l’exercice de simulation est de tester le niveau d’opérabilité et de préparation des différentes unités et équipes MUSAR (Medium Urban Search and Rescue) et HUSAR (Heavy Urban Search and Rescue) dans le cadre de la gestion de grandes catastrophes, selon un communiqué de la Direction générale de la protection civile (DGPC). L’équipe HUSAR, spécialisée dans les lourdes interventions de recherche et de sauvetage en milieu urbain, de la direction de la wilaya d’Alger, et les équipes MUSAR des wilayas de Blida, Bouira, Médéa et Boumerdès, sont en cours de certification aux normes de l’organisation onusienne INSARAG, est-il noté. Il s’agit également d’ »évaluer l’état de pré-alerte de ces détachements, de tester leur réactivité et de mettre leurs effectifs à l’épreuve du terrain, en matière d’organisation (campement, autonomie alimentaire, logistique et adaptation aux techniques et standards opérationnels acquis lors des cycles de formations spécialisées), selon la même source. L’exercice de simulation vise aussi d' »évaluer le temps de réponse des moyens opérationnels mobilisés et la coordination opérationnelle lors de l’activation des deux modes de gestion nationale et internationale, ainsi qu’à tester les techniques d’intervention et l’efficacité des nouvelles plateformes numériques de gestion et de coordination, est-il ajouté. Cette opération permettra de mettre en lumière les progrès réalisés par la Direction générale de la Protection civile dans le domaine de la gestion des catastrophes, notamment en matière de formation. « Cette efficacité résulte de l’accompagnement et de l’engagement des pouvoirs publics à soutenir le développement des capacités de réponse de la Protection civile », relève le communiqué qui ajoute que la direction de l’exercice et l’encadrement technique sont assurés par des officiers supérieurs de la Direction générale spécialisés dans la gestion des catastrophes.
