Le film de fiction irakien « Anachid Adam » (Hymnes d’Adam), réalisé par Oday Rashid, a remporté le « Wihr d’or » du long métrage lors de la 13e édition du Festival international du film arabe d’Oran, dont la cérémonie de clôture s’est tenue mercredi soir, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda. Le « Wihr d’argent » a été décerné au film égyptien « La Colonie » du réalisateur Mohamed Rashad, tandis que le « Wihr de bronze » est revenu au film somalien « Samia » de la réalisatrice Yasmin Shama Dirie.
Dans la catégorie documentaire long métrage, le film égyptien « Abou Zaabal 89 » du réalisateur Bassem Mortada a remporté le « Wihr d’or », alors que le Prix du jury est revenu au film palestinien « Clown de Gaza » (Pliatcho Ghaza) réalisé par Abderrahmane Al Sabbagh. Pour la catégorie court métrage, le « Wihr d’or » a été attribué au film syrien « Mon nom est Amal » du réalisateur Sanouane Haji, tandis que le Prix du jury a récompensé le film libanais « Le dernier » (Akhir Wahid) de Karim Rahbani.
Le Prix de la meilleure interprétation féminine a été remis à Clara Khoury, actrice palestinienne, pour son rôle dans « Merci de m’avoir appris », alors que le Prix du meilleur acteur est allé au Tunisien Mohamed Amine Hamzaoui pour sa performance dans le film « La passerelle » (El Qantara). Pour rappel, la 13? édition du Festival international du film arabe d’Oran, organisée sous le haut patronage du ministère de la Culture et des Arts, a réuni 63 œuvres cinématographiques, dont 34 en compétition dans les catégories long métrage, court métrage et documentaire. Les autres films ont été projetés hors compétition dans plusieurs sections thématiques : « Cinéma de Novembre », « La Palestine pour toujours », « L’Environnement », « Le Tapis rouge », « Oran au cœur de l’Afrique » et « Temps de la famille ». Cette cérémonie de clôture a été marquée par l’hommage rendu à plusieurs artistes arabes éminents, en reconnaissance de leurs carrières artistiques remarquables et de leurs empreintes durables dans le paysage culturel arabe, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda.
Hommage à plusieurs artistes lors de la clôture
Ont été honorés à cette occasion l’acteur algérien Sid-Ahmed Agoumi, l’acteur égyptien, Yasser Galal, l’acteur jordanien, Monther Rayahneh, et le musicien et chanteur libanais, Marcel Khalifa. L’acteur Sid-Ahmed Agoumi a exprimé sa profonde émotion et sa fierté de recevoir cette distinction, déclarant : « Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma joie d’être présent et honoré dans ce grand festival du cinéma. J’espère que l’art algérien demeurera toujours rayonnant et digne ». De son côté, l’acteur Yasser Galal s’est dit « très heureux de cette distinction et de sa présence en Algérie, particulièrement en ce mois de novembre, symbole du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération et du combat héroïque du peuple algérien pour l’indépendance, au prix d’un million et demi de martyrs ».
L’acteur Monther Rayahneh a, pour sa part, souligné que « l’Algérie a écrit l’Histoire par sa lutte et son courage, un pays qui a résisté grâce à ses enfants jusqu’à la victoire et a hissé haut le drapeau de la dignité ». Quant à Marcel Khalifa, il a exprimé sa grande joie d’être honoré à Oran, saluant « le rôle constant de l’Algérie dans le soutien à la cause palestinienne ». A noter que lors de la cérémonie d’ouverture du festival, des hommages avaient également été rendus à l’actrice égyptienne, Nadia El Joundi, à l’acteur syrien, Ghassan Massoud, ainsi qu’au réalisateur algérien, Rachid Bouchareb.
