Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudène, a reçu les membres du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), avec lesquels il a assuré que toutes les revendications des professionnels du secteur seront prises en considération. Selon un communiqué du ministère, cette rencontre qui a réuni Aït Messaoudène et les membres du SNPSP, présidé par Lyès Merabet, a constitué une opportunité pour aborder les préoccupations socioprofessionnelles de cette catégorie, a précisé la même source.
Les discussions ont porté sur les dossiers prioritaires, notamment ceux relatifs aux « statuts particuliers et aux régimes indemnitaires spécifiques aux différents corps médicaux de la santé publique, tels que la promotion, les primes et les indemnités, ainsi que le droit à l’exercice de l’activité syndicale. À cet égard, le ministre a assuré que « toutes les revendications seront étudiées avec soin et prises en compte après examen par les services compétents », soulignant que « l’objectif principal est d’opérer un changement concret sur le terrain, au mieux du patient, des professionnels du secteur et du système de santé ». Il a également appelé à « la conjugaison des efforts de tout un chacun afin d’atteindre les objectifs communs et d’instaurer une culture du dialogue permanent ». Par ailleurs, le ministre a souligné la nécessité de « renforcer les établissements de santé de proximité avec tout les équipements et matériels médicaux nécessaires, en œuvrant à réhabiliter le médecin référent », mettant en avant les importantes potentialités dont dispose le secteur, « à même de propulser le système vers de meilleures performances si elles sont exploitées dans le cadre de la nouvelle vision et de la feuille de route mise en place par le ministère ». Le ministre a également révélé la mise en place d’équipes d’inspection spécialisées, chargées d’effectuer régulièrement des sorties de terrain afin d’évaluer de près la situation des structures sanitaires et les conditions de travail des professionnels du secteur, selon la même source.
Ania N.
