Le Conseil de la nation participe, depuis lundi dernier, aux réunions des commissions permanentes et à la première séance de la 2e session de la 4e législature du Parlement arabe, qui se tient au Caire en Égypte, a indiqué un communiqué de la chambre haute du Parlement. Clôturées demain jeudi, ces réunions ont été tenues en présence du chargé par le président du Conseil de la nation, Azouz Nasri, le membre du Conseil et membre de la commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale du Parlement arabe, Aissa Bouregba, a précisé la même source.
Lors de la réunion de la sous-commission, M. Bouregba a souligné «l’importance accordée par l’Algérie à la diplomatie préventive pour mettre fin aux conflits internationaux et promouvoir la paix dans le monde», selon le communiqué.
À cette occasion, M. Bouregba a rappelé «les réalisations historiques de l’Algérie dans le règlement pacifique des conflits, qui lui ont valu une position de leader en matière de médiation», évoquant «la feuille de route continentale pour la promotion de la paix, adoptée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, à l’initiative de l’Algérie, en vue d’activer la diplomatie préventive».
Participation au forum de l’AP-OTAN en Italie
Par ailleurs, Aïssa Bouregba, a participé au Forum du Groupe spécial Méditerranée et Moyen-Orient (GSM) de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (AP-OTAN), qui se tient à Palerme (Italie), a indiqué un communiqué du Conseil.
En effet, il a été présenté au programme de ce forum à qui le Parlement algérien participe régulièrement, en tant que membre partenaire méditerranéen, «l’examen de plusieurs thèmes liés à la coopération multilatérale, en vue de trouver des solutions aux conflits et d’y mettre fin, ainsi que de faire face aux défis sécuritaires communs dans la région euro-méditerranéenne, notamment la sécurité climatique, la migration, la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée».
Lors de sa participation à cette rencontre parlementaire, M. Naïli a souligné que «la complexité des défis dans la région méditerranéenne contraste avec la simplicité des solutions, lesquelles nécessitent leur mise en œuvre conformément aux résolutions de la légitimité internationale», ajoutant que «la marginalisation de ces résolutions a transformé la région méditerranéenne en théâtre de crimes contre l’humanité commis sur l’une de ses rives, à Ghaza, et dans les territoires palestiniens occupés». Relevant que «les véritables difficultés surgissent lorsque les solutions sont négligées», M. Naïli a mis en avant que «faire face à la crise climatique dans la région méditerranéenne exige une répartition équitable des responsabilités et l’élaboration d’un mécanisme visant à fournir le soutien nécessaire aux pays en développement pour leur permettre de faire face aux catastrophes naturelle résultant du réchauffement climatique».
À cet effet, il a affirmé que «l’Algérie compte parmi les États les plus actifs en matière d’adaptation et de réforme environnementale, à travers son Plan national climat (PNC) pour la période 2020-2030», ajoutant que «l’Algérie ne ménage aucun effort pour contribuer à la coopération internationale en matière de règlement des crises et de prospective aux risques futurs».
Il a rappelé, par ailleurs, que «l’Algérie reste fidèle à son approche globale, équilibrée et solidaire en matière de migration», mettant en avant «son expérience pionnière dans la lutte contre le terrorisme, fondée sur une approche globale et combinant lutte et prévention, ce qui lui a permis d’être le pays le plus stable de la région», a conclu le communiqué.
L. Zeggane









































