Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé que l’université algérienne est devenue «le moteur principal de la croissance économique » à travers les start-up que créent ses diplômés et «contribuent à la diversification de l’économie nationale». Lors d’une visite de travail à la wilaya de Bordj Bou Arreridj, le ministre a souligné l’intérêt porté par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, ayant fait de l’université «le cœur battant et le moteur principal de l’économie nationale». Baddari a ajouté que «l’étudiant algérien contribue avec force à l’objectif de créer 20 000 start-up d’ici 2029 et détient désormais une place sur le marché algérien par la valeur ajoutée qu’il apporte », ajoutant : « Nous avons trouvé à l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi des ingénieurs innovants, un laboratoire de recherche et des projets innovants de haut niveau qui ont dépassé le stade de la science et de l’apprentissage à celui de la production et de la concrétisation des idées ».
58 microentreprises créées en une année à l’université de BBA
Il a estimé que l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi de Bordj Bou Arréridj constitue un modèle de ce succès puisque ses étudiants sont parvenus, a-t-il noté, « en une seule année à créer 58 microentreprises économiques et start-up outre 38 projets innovants susceptibles d’être transformés en start-ups et 3 entreprises activant localement ». Ànoter que Le ministre a entamé sa visite dans la wilaya par l’inauguration de l’annexe de l’École normale supérieure (ENS) baptisée du nom du (moudjahid professeur Djamel Kenan) avant de visiter une exposition tenue au hall de l’université sur les projets de start-up et microentreprises en activité. Il a également supervisé la mise en service à distance de la table d’anatomie électronique de l’université d’Adrar qui et un projet algérien de la première table d’anatomie au profit des sciences médicales présentant un taux d’intégration de 70 % développé en partenariat par l’université de Saïda, une start-up et une usine algérienne. Au terme de sa visite, le ministre a honoré des enseignants qui se sont distingués par leurs travaux de recherche à dimension mondiale ainsi que les étudiants lauréats de concours culturels, scientifiques et sportifs.
Ania N .











































