À l’occasion de la Journée nationale de l’émigration, commémorant les événements du 17 octobre 1961, le Moudaf (Mouvement dynamique des Algériens de France) a rendu hommage à « la mémoire des femmes et des hommes algériens tombés à Paris pour avoir exprimé pacifiquement leur fidélité à la patrie et leur solidarité avec la Révolution de Novembre », écrit l’organisation de la diaspora algérienne dans un communiqué. En ce jour de « recueillement et de fierté », le MOUDAF rappelle que « ces manifestations héroïques constituent l’un des chapitres les plus poignants de la lutte de libération nationale. Sur les rives de la Seine, des milliers d’Algériennes et d’Algériens, travailleurs et étudiants, ont bravé la répression coloniale pour proclamer leur appartenance indéfectible à une Algérie libre, souveraine et indépendante ».
À cette occasion, le secrétaire général du Moudaf, Nasser Mustapha Khabat, salue « le message du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui rappelle avec force que les Algériennes et les Algériens établis à l’étranger ne sont pas une périphérie de la Nation, mais bien une composante essentielle de son identité, de sa vitalité et de son avenir », ajoutant que ce message présidentiel « empreint de lucidité politique et de fidélité à la mémoire nationale, vient consolider le lien entre l’Algérie et tous ses enfants, où qu’ils vivent ». Le premier responsable du Moudaf poursuit en estimant que « le grand défi de notre temps, pour notre communauté vivant en France et dans le monde, est de rester unie autour et pour la mère patrie.
L’unité nationale demeure notre rempart le plus sûr, notre force la plus précieuse et le fondement d’un avenir prospère », soulignant que la communauté algérienne à l’étranger, riche de son histoire, de ses talents et de son engagement, joue un rôle déterminant dans le développement, le rayonnement et la modernisation du pays ».
Enfin, le Moudaf, tout en réaffirmant sa fidélité à « l’esprit du 1er Novembre 1954 », réitère son « attachement à l’unité, à la souveraineté et à la dignité du peuple algérien».
F. G.
