Le thème de la « sécurité environnementale » a fait l’objet d’une rencontre nationale organisée lundi par la Faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion de l’université Abdelhamid-Mehri (Constantine 2), avec la participation d’enseignants et de chercheurs venus de différentes universités du pays pour débattre de la situation environnementale en Algérie. Cette rencontre, d’une journée, visait à mettre en lumière les moyens de protéger l’environnement contre les risques naturels et anthropiques qui menacent la vie humaine et les autres êtres vivants, à travers la préservation de l’équilibre des écosystèmes, la lutte contre la pollution et le changement climatique, ainsi que la consolidation du concept de sécurité environnementale. Dans son allocution d’ouverture, le doyen de la faculté, le professeur Nour-Eddine Laïachi, a affirmé que la sécurité environnementale « constitue un pilier essentiel de la sécurité nationale », soulignant que « toute menace à l’environnement représente une menace directe à la santé du citoyen et à la stabilité de la société ». Le même responsable a appelé à renforcer le partenariat entre l’université et les différents acteurs du domaine environnemental à travers une vision globale reposant sur l’équilibre entre les exigences du développement et la préservation des ressources naturelles, insistant sur « la nécessité d’intégrer la dimension environnementale dans l’aménagement urbain et les grands projets économiques ». Pour sa part, la directrice du « Laboratoire du Grand Maghreb : économie et société » de la même université, Chahrazed El Wafi, a souligné « l’importance de renforcer le cadre législatif et le contrôle sur le terrain afin de réduire les activités polluantes », notant que la recherche scientifique peut offrir « des solutions innovantes et durables » pour le traitement des déchets industriels et des eaux usées. Elle a ajouté que l’ancrage de la culture environnementale chez les jeunes générations constitue une véritable garantie pour un avenir écologique sûr, appelant à l’intensification des campagnes de sensibilisation dans les établissements éducatifs et universitaires, à la valorisation des résultats de la recherche scientifique et à l’implication de l’université dans l’élaboration des politiques environnementales nationales. Mme El Wafi a, en outre, mis en avant la nécessité de renforcer la coordination entre les secteurs concernés afin de bâtir un système environnemental intégré, capable d’accompagner les mutations écologiques mondiales.
