En réalisant seize podiums, dont six en or, à la Coupe du monde Open 2025 de kickboxing à Tachkent, les sélections nationales masculine et féminine ont une fois de plus hissé haut le drapeau algérien. Une performance qui consacre le sérieux du travail engagé par la Fédération algérienne, mais surtout la montée en puissance d’une discipline en plein essor.
Du 7 au 13 octobre, la capitale ouzbèke a vibré au rythme de la Coupe du monde Open de kickboxing. Une compétition relevée où l’Algérie a brillé avec seize médailles au total : six en or, trois en argent et sept en bronze. Un résultat qui reflète non seulement la qualité de la préparation nationale, mais également le niveau de maturité atteint par les athlètes algériens, hommes et femmes confondus. La Fédération algérienne de kickboxing n’a pas caché sa satisfaction. Dans un communiqué sobre mais significatif, elle a salué « une performance fruit d’un travail sérieux et continu », soulignant que « ce résultat démontre les progrès accomplis par nos athlètes et leur capacité à rivaliser avec l’élite mondiale ». En effet, ces succès ne sont pas le fruit du hasard mais le résultat d’une préparation rigoureuse, d’un suivi technique constant et d’un esprit collectif solide.
Dania Ouhachi, la reine du ring
Figure marquante de cette campagne victorieuse, Dania Ouhachi a une nouvelle fois fait parler son talent. La jeune championne a décroché deux médailles d’or, d’abord en Kick-light avant de s’imposer également en Light-contact. Son doublé témoigne de son excellence et de sa régularité au plus haut niveau. Avec ses performances, elle s’impose comme un véritable symbole du kickboxing féminin algérien. Chez les hommes, quatre médailles d’or sont venues compléter la moisson dorée. Dia-Eddine Nekkaâ s’est illustré en Kick-light, tandis qu’El Hadi Mirouh et Haroun Boutout ont triomphé en Light-contact. La sixième médaille d’or a été remportée par Saâd Aïssaoui dans la spécialité du Low-kick. Ces performances individuelles démontrent la polyvalence et la qualité technique des athlètes algériens, capables de briller dans plusieurs disciplines du kickboxing.
Une relève prometteuse et une équipe soudée
Les distinctions ne se sont pas limitées à l’or. Trois médailles d’argent ont été ajoutées par Khaoula Marzouk (Light-contact), El Hadi Mirouh (Kick-light) et Belkis Mechraoui (Kick-light). Ces résultats illustrent la densité du groupe et la présence d’une génération prometteuse appelée à assurer la continuité. Quant aux sept médailles de bronze, elles ont été glanées par Houssam Ahmed Yahia, Dia-Eddine Nekkaâ, Nadir Adjabi, Belkis Mechraoui, Khaoula Marzouk, Dounia Mediouni et Adel Bensafia. En revanche, la compétition a été plus difficile pour Mohamed Hamdane, éliminé dès le premier tour. Une défaite qui n’enlève rien à l’exploit collectif d’une équipe qui a su honorer les couleurs nationales avec bravoure. Au total, douze athlètes (huit messieurs et quatre dames) ont pris part à cette Coupe du monde, symbolisant l’équilibre et la représentativité recherchés par la Fédération.
Au-delà du palmarès, ces résultats confirment que le kickboxing algérien est sur la bonne voie. Ils traduisent une progression constante dans la formation, l’encadrement et la performance. L’Algérie, qui ambitionne désormais de se hisser parmi les nations phares de la discipline, semble avoir trouvé la recette du succès : travail, rigueur et esprit d’équipe.
Avec seize médailles en Ouzbékistan, le kickboxing algérien ne se contente plus de participer : il s’impose désormais comme une force qui compte sur la scène mondiale.
Mohamed Amine Toumiat