Lors de la première édition de la Journée nationale de la santé scolaire, organisée par le ministère de l’Éducation en collaboration avec le ministère de la Santé, le président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Pr. Kamel Sanhadji, a mis en avant la nécessité d’une coordination intersectorielle étroite, afin d’assurer un meilleur suivi de la santé de l’enfant scolarisé. Il a déclaré, à cette occasion qu’«Il est primordial de suivre, de manière sérieuse, la santé de l’enfant scolarisé, à travers une coordination étroite entre les secteurs de la santé et de l’éducation».
Sanhadji a souligné l’importance de «travailler d’une manière scientifique, préventive et anticipative», assurant que son institution est prête à mobiliser ses experts afin de proposer des solutions adaptées, qui seront soumises aux secteurs concernés. Pour sa part, le président de la Commission de prévention et de lutte contre le cancer, Pr. Adda Bounedjar, a rappelé que «la prévention est un travail de longue haleine». Selon lui, les trois lieux clés pour garantir ce volet sont «l’école, la famille et la mosquée». Afin de bâtir une stratégie nationale efficace dans le domaine de la santé scolaire, Bounedjar a identifié cinq priorités, à savoir «l’alimentation équilibrée, la lutte contre l’obésité et le tabagisme, le sommeil suffisant en réduisant l’exposition aux écrans, ainsi que la marche quotidienne». Il a appelé, à ce titre, à une mobilisation collective pour instaurer une véritable culture de la prévention.
De son côté, la représentante du bureau du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en Algérie, Katrina Johannson, a souligné que l’école doit être «un véritable levier de transformation sociale, un lieu où chaque enfant peut apprendre, grandir et s’épanouir en bonne santé, physique et mentale». Enfin, dans un message lu lors de cette journée, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a réaffirmé que cette dernière collabore étroitement avec les États membres dans l’élaboration des lignes directrices fondées sur des données probantes, la promotion de systèmes de santé adaptés et le suivi des progrès réalisés.
Ania N.