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SA LARGE RECONNAISSANCE A LA 80e AG DE L’ONU ENFONCE L’ENTITÉ SIONISTE DANS L’ISOLEMENT : L’État de Palestine porté haut

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Pendant qu’à Ghaza, la population et la résistance palestiniennes mettent en échec la réalisation des plans sionistes appuyée par une agression génocidaire menée depuis bientôt deux ans, l’entité sioniste subit une autre série d’échecs, à New York, à l’occasion de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations unies avec la reconnaissance de l’État de Palestine par plusieurs pays occidentaux, alliés d’Israël.
La centralité de la cause palestinienne s’est imposée dans les relations internationales. Les pays occidentaux qui ont décidé de reconnaître l’Etat de Palestine, quitte à mécontenter Israël, savent que la résistance palestinienne a prouvé qu’elle a du poids. Les dirigeants de certains de ces pays avaient accouru au secours de l’entité sioniste, il y a deux ans, pour l’aider à détruire la résistance palestinienne et, aujourd’hui, dans les faits, ils reconnaissent que ce n’est pas possible et qu’il faut être réaliste. La Palestine ne peut pas disparaître : les dirigeants de pays comme la France, le Royaume-Uni, le Canada ou l’Australie, en sont maintenant convaincus. Mardi, dans son allocution prononcée lors de la réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient, organisée en réponse à la demande formulée par l’Algérie et les États islamiques membres du Conseil de sécurité, Ahmed Attaf a fait remarquer que les tentatives de liquidation de la cause palestinienne n’ont fait que renforcer sa légitimité et sa justesse, rappelant que l’histoire de la région est inscrite dans les résolutions du Conseil de sécurité, et confirme qu’il n’existe pas d’alternative à la solution à deux États et que l’établissement d’un État palestinien aux frontières de 1967, avec El-Qods pour capitale, en tant que « solution juste, durable et définitive au conflit israélo-palestinien est inéluctable ». Il faut élargir la base de la reconnaissance internationale officielle de l’Etat de Palestine en tant que réalité irréversible, a souligné, à une autre occasion, Ahmed Attaf, lors de la Conférence internationale sur la « solution à deux États » qui s’est ouverte lundi, aux Nations unies. Il avait réitéré la demande de l’Algérie pour que la Palestine devienne membre à part entière des Nations Unies. La Résistance palestinienne estime que la reconnaissance de l’État de Palestine est un pas dans la bonne direction et qu’elle est le fruit de la résistance du peuple palestinien, en particulier pendant l’Intifada Al-Aqsa, mais des mesures concrètes sont nécessaires, notamment l’arrêt de l’agression, et surtout pas imposer des ordres au peuple palestinien, mais plutôt imposer des sanctions à l’occupation sioniste. Pour la Résistance palestinienne, c’est l’érosion de la crédibilité des valeurs prônées par les pays occidentaux qui est à l’origine de la reconnaissance d’un État palestinien; en même temps,  certains gouvernements occidentaux cherchent à échapper aux sanctions imposées à l’occupation par le biais de cette reconnaissance.

Ça a commencé à Alger…
Pour rappel, c’est à Alger, au Palais des Nations, que le défunt dirigeant Yasser Arafat a proclamé, dans son célèbre discours devant le Conseil national de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la création de l’État de Palestine, le 15 novembre 1988. Le document de la Déclaration, connu sous le nom de la « Déclaration d’Indépendance », appelait à poursuivre la lutte pour mettre fin à l’occupation sioniste et consolider la souveraineté et l’indépendance. La Déclaration d’Alger soulignait aussi que la Palestine « est un État épris de paix, attaché aux principes de coexistence pacifique. Il coopérera avec tous les tats et les peuples du monde pour instaurer une paix durable et croit en la résolution pacifique des problèmes internationaux et régionaux ». Aujourd’hui, on voit un tsunami de reconnaissances de l’État de Palestine par 158 (151 confirmés) des 193 membres de l’ONU, soit 80% (jusqu’au 22 septembre), Les pays qui n’ont pas reconnu encore l’Etat de Palestine sont réputés pour leur suivisme à l’égard des États-Unis, principal soutien de l’entité sioniste.
M’hamed Rebah

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