Tant que l’entité sioniste bénéficie de l’impunité, le Conseil de sécurité de l’ONU ne s’arrêtera pas de se réunir à la suite d’un acte grave et illégal qu’elle a commis.
Génocide à Ghaza, agressions militaires contre le Liban, la Syrie, le Yemen, l’Iran, l’entité sioniste n’est freinée par aucune résolution onusienne ou condamnation internationale. Les déclarations des dirigeants de l’entité sioniste comportant des menaces directes à l’égard des pays voisins, notamment à propos du «Grand Israël» et de l’expulsion de la population palestinienne de Ghaza et de la Cisjordanie ne trouvent aucune riposte sérieuse. Tout cela encourage l’entité sioniste, appuyée par les États-Unis, dans sa folie agressive et dans ses assassinats de dirigeants palestiniens, libanais, syriens, yéménites, iraniens…
Ce jeudi, le Conseil de sécurité s’est réuni à cause de la récente agression sioniste contre le Qatar. L’attaque contre Doha « dépasse la simple violation de la souveraineté d’un État membre de l’ONU pour constituer une offense à la diplomatie », a expliqué le représentant permanent auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, ajoutant que l’ agression sioniste contre Doha a visé un médiateur reconnu œuvrant pour la paix, ce qui prouve que l’occupation ne cherche pas la paix mais s’emploie à perpétuer la guerre, appelant la communauté internationale à freiner l’escalade irresponsable de l’entité sioniste.
Il a rappelé que l’Algérie condamne vigoureusement « l’agression sioniste lâche » qui a visé la capitale qatarie Doha et exprime « sa pleine solidarité avec l’État du Qatar frère et son peuple ». « Le monde est témoin de ce qui se passe et se trouve impuissant face aux images effroyables de destruction et de désespoir humain », a-t-il déploré, soulignant qu' »en quelques jours, Israël a frappé la Syrie, le Liban et le Yémen, et maintenant il s’en est pris à un prestigieux médiateur œuvrant pour la paix, en l’occurrence l’État du Qatar ». L’entité sioniste « agit comme si elle était au-dessus des lois, comme si le droit n’existait pas, comme si les frontières n’avaient pas de sens et comme si la souveraineté était une notion dont on pouvait se passer, tout en considérant la Charte des Nations unies comme un texte fragile. Pendant ce temps, des milliers de vies innocentes sont fauchées à Ghaza », a poursuivi Amar.
Bendjama. Dans ce contexte, le diplomate algérien a insisté que « ce n’est pas de la force, mais des actes insensés et l’expression d’une folie d’un gouvernement extrémiste, qui pousse la région et le monde entier vers l’abîme, en pensant pouvoir agir en toute impunité ».
Amar Bendjama a déclaré que l’entité sioniste « continue à miser essentiellement sur la brutalité, à croire que la répression est une force et que la coercition est source de sécurité. Or, l’histoire nous enseigne que la voie de l’hégémonie n’apporte ni paix ni stabilité, que la violence engendre la violence et que l’impunité engendre la guerre », avertissant que « le silence de la communauté internationale et celui de ce Conseil nourrissent le chaos ».
Le Qatar poursuivra son rôle humanitaire
S’exprimant lors de cette réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient consacrée à l’agression sioniste à Doha, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, a souligné que l’agression sioniste perfide contre l’État du Qatar « constitue une violation flagrante de la souveraineté d’un État membre à part entière des Nations unies », et « place l’ensemble du système international face à un véritable test ». Il a déclaré que l’entité sioniste, « dirigée par des extrémistes assoiffés de sang, a franchi toutes les limites imposées par les us et les lois internationales, et même les principes éthiques les plus élémentaires, non seulement dans les relations entre États mais aussi entre les êtres humains ». Les dirigeants de l’entité sioniste « sont pris d’orgueil parce qu’ils ont bénéficié de l’impunité », a-t-il expliqué. Il a réaffirmé que « le Qatar croit fermement en l’importance de la médiation et de son rôle comme lueur d’espoir pour résoudre le conflit sanglant en Palestine ».
M. R.