L’expert, Abdelkader Slimani, a indiqué que la Création du Fonds de financement des start-up, porte « une forte signification quant à l’importance primordiale que le président de la République accorde à la jeunesse africaine, à l’économie de la connaissance et aux start-up, en tant que levier majeur de diversification de l’économie algérienne et continentale ».
Ce fonds constitue, également, « un dispositif stratégique pour permettre aux jeunes d’accéder au monde de l’entrepreneuriat», a ajouté Slimani. Le lancement de ce fonds témoigne, également, du « leadership de l’Algérie sur le continent et de sa grande conscience de l’importance de l’innovation et de son rôle dans la promotion de l’intégration africaine, notamment à l’ère de la révolution cognitive que connaît le monde basée sur les services numériques », a-t-il également souligné, rappelant l’objectif fixé par le président de la République, à savoir atteindre 20.000 start-up dans le pays d’ici 2029. De son côté, l’expert Ishak Kherchi a affirmé que cette décision constitue « une étape historique, par laquelle l’Algérie soutient, de manière concrète et directe, la jeunesse africaine et les économies du continent », reflétant clairement, selon lui, « la vision du président de la République qui place la jeunesse au cœur des priorités, compte tenu de son rôle central dans le développement ». Ce fonds constitue également, selon lui, « un outil pratique permettant à la jeunesse africaine de contribuer efficacement à la transformation économique souhaitée du continent, passant d’une économie basée sur l’exportation de matières premières à une économie fondée sur le savoir et l’innovation ».
« Mais aussi un outil à dimension diplomatique et économique »
Le fonds servira également de plateforme pour connecter la jeunesse africaine à l’écosystème de l’innovation en Algérie, faisant du pays une véritable porte d’entrée pour les innovateurs africains vers le monde, a soutenu Kherchi, “assurant que la mise en place de ce mécanisme de financement, au niveau de l’Agence algérienne de coopération internationale, démontre que l’Algérie considère ce fonds non seulement comme un moyen de financement, mais aussi comme un outil à dimension diplomatique et économique ». Les secteurs du numérique et de l’intelligence artificielle devraient être les principaux bénéficiaires du financement futur de ce fonds, en raison de leur potentiel à réaliser un saut qualitatif à moindre coût, aux côtés d’autres secteurs tels que les énergies renouvelables et l’hydrogène vert, qui peuvent contribuer directement à une transition énergétique intelligente et innovante pour l’Algérie et l’Afrique dans son ensemble, a fait savoir le même expert. Pour rappel, le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a annoncé, mercredi dernier, la décision du président de la République de lancer ce fonds au niveau de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement. Ouadah a précisé que le fonds entamera son travail dans l’immédiat en accompagnant 30 entreprises.
Ania N.
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