Les Nations unies ont déclaré que l’escalade des agressions sionistes dans la bande de Ghaza a conduit à une hausse des déplacements forcés de Palestiniens. En effet, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric, a annoncé, lors d’une conférence de presse, que «l’escalade sioniste et le ciblage des bâtiments civils obligent de plus en plus de Palestiniens de Ghaza à quitter leur domicile…». Le même responsable a ajouté que «3.000 cas de déplacement ont été enregistrés du nord de la bande de Ghaza vers le sud au cours des deux derniers jours». Concernant les développements en Cisjordanie occupée, Dujarric a déclaré que «2.780 Palestiniens ont été blessés en Cisjordanie par les forces sionistes et les colons depuis janvier dernier». De plus, le porte-parole a ajouté que cela représente «une augmentation de 39 % des attaques contre les Palestiniens par rapport à l’année précédente». Par ailleurs, cinq citoyens palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés hier, lorsque les forces de l’occupation sionistes ont bombardé une maison dans le camp de Shati, à l’ouest de la ville de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa, qui cite des sources médicales. Selon les mêmes sources, «cinq citoyens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés dans le bombardement par l’occupation d’une maison appartenant à la famille Abu Awad, à l’ouest de la place des Martyrs dans le camp d’Al-Shati». Ils ont expliqué qu’«un certain nombre de citoyens ont été blessés à la suite de tirs de l’armée sioniste ciblant les demandeurs d’aide près de l’axe de Netzarim, dans le centre de la bande de Ghaza». Selon un bilan révélé par les autorités palestiniennes de la Santé, «les forces d’occupation sioniste poursuivent leur agression sur la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023, entraînant le martyre de 64.300 citoyens, en majorité des femmes et des enfants, et faisant aussi 162.005 blessés». De plus, des milliers de victimes sont encore sous les décombres et sur les routes, les équipes d’ambulances et de secours ne pouvant pas les atteindre.
L. Z.