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UNE JOURNALISTE DÉMISSIONNE POUR DÉNONCER LE PARTI-PRIS DE L’AGENCE POUR L’ENTITÉ SIONISTE : « C’est honteux de travailler, aujourd’hui, pour Reuters »  

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La chape de plomb qui couvrait les crimes de l’entité sioniste est en train de se fissurer et la machine de propagande qui justifiait le génocide qu’elle est en train de perpétuer à Ghaza commence à connaître ses premiers hoquets.

Les médias occidentaux qui se sont mis en ordre de marche pour répondre aux ordres de la propagande sioniste pour devenir d’abjects outils servant à travestir la vérité et justifier tous les crimes et autres massacres commis par la horde sioniste voient leurs rangs connaître des défections. L’horreur que subissent les populations de Ghaza et la Cisjordanie, l’épuration ethnique actuellement en cours ne sauront être éternellement passées à la trappe ou justifiées par les journalistes, adeptes de Goebbels qui hantent les rédactions des médias occidentaux. Outrée par le silence des faiseurs d’opinions occidentaux, après l’assassinat, répété de journalistes palestiniens, la reporter-photographe canadienne Valérie Zink a annoncé sa démission de l’agence Reuters avec laquelle elle a collaboré durant huit ans. La journaliste a posté sur sa page X ex-Twitter une vidéo la montrant en train de déchirer son badge et ses documents professionnels. « Je ne peux plus tenir ma carte Reuters sans un profond sentiment de honte et de tristesse. Je ne sais pas comment commencer à honorer le courage et le sacrifice des journalistes de Ghaza, les plus courageux et les plus grands de l’histoire du journalisme, mais désormais, je consacrerai tout ce que je peux à les immortaliser », a-t-elle indiqué dans son post.

Elle a indiqué que sa démission intervient pour protester contre ce qu’elle a décrit comme le rôle de l’agence Reuters dans « la justification de l’assassinat systématique de journalistes à Ghaza ». Elle a déclaré qu’elle ne pouvait plus conserver sa carte de presse chez Reuters, « sans une profonde honte et une profonde tristesse ». Zink dont le travail a été publié dans les principaux journaux et plateformes internationales, a déclaré dans un communiqué sur Facebook que Reuters avait choisi de répéter les allégations sionistes contre le journaliste palestinien Anas al-Sharif, le correspondant d’Al Jazeera qui a été assassiné avec toute l’équipe de la chaîne à Ghaza le 10 août dernier, malgré son travail qui a déjà remporté un prix Pulitzer pour Reuters. Elle a ajouté que l’agence n’avait pas défendu Al-Sharif lorsque son nom avait été inscrit sur une liste noire israélienne, ni réagi lorsque la presse internationale avait appelé à sa protection suite aux menaces publiques de l’armée israélienne.  Poursuivant ses critiques contre son ex-employeur elle a indiqué : « au contraire, elle a ignoré son assassinat ultérieur et relayé le discours de l’occupation tel quel ». Elle n’a pas manqué de critiquer vivement le silence des principaux médias occidentaux, notamment Reuters, concernant les crimes commis par l’occupation contre les journalistes. Elle a souligné que l’agence avait adopté et pris comme vérité absolue le discours de l’occupation après l’assassinat du journaliste Anas al-Sharif lors d’une attaque directe visant l’équipe d’Al Jazeera à Ghaza. « L’agence a publié les allégations de l’occupation concernant son affiliation à la résistance, sans en vérifier l’authenticité. C’est là un des nombreux mensonges que ces médias ont adoptés et propagés», a-t-elle souligné tout en rappelant que par cette attitude l’agence de presse Reuters n’a même pas protégé son propre personnel, faisant référence à l’assassinat de son collègue, le photographe Hossam al-Masri, tué avec quatre autres journalistes lors d’un double attentat à la bombe contre l’hôpital Nasser de Khan Younes. Il faut rappeler par ailleurs qu’il y a environ deux mois, des journalistes de l’Afp avaient signé une pétition dans laquelle ils dénonçaient les conditions de vie et de travail de leur correspondant en Palestine occupée qui était en danger de mort et soumis à une famine imposée par l’entité sioniste.

L’Occident est en train de découvrir avec horreur que son protégé, l’entité sioniste n’est pas la victime mais plutôt le bourreau et l’assassin qui est en train de mettre la sécurité mondiale en péril. Après le dernier assassinat de journalistes, le fasciste Netanyahou a justifié l’acte abject en le qualifiant d’accident regrettable. Et comme par hasard, c’est cette justification fallacieuse qu’il a exhibée  pour justifier les massacres commis par ses hordes de mercenaires. Quelle forfaiture et quelle insolence qui traduit l’essence criminelle de l’entité et de tous ses soutiens.

 Slimane B. 

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