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Parc national du Djurdjura : Des consultations pour une approche de gestion participative de la réserve de biosphère

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La direction du Parc national du Djurdjura (PND) a lancé une série de consultations auprès des populations et acteurs locaux afin de créer un comité de gestion pour la réserve de biosphère, a-t-on appris lundi auprès de cette institution. 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la gouvernance environnementale et vise à améliorer la gestion de cette aire protégée, a indiqué à l’APS Ahmed Alileche, conservateur principal au PND et chargé de la communication. « Cette démarche répond au programme de l’UNESCO +Man and Biosphere+ (MAB), qui procède à une évaluation décennale des réserves de biosphère », a-t-il dit. La nouvelle approche de gestion sera « participative et intégrée, associant les populations locales et toutes les parties prenantes aux processus de décision et de partage des responsabilités », a-t-il expliqué. Les consultations, menées dans les cinq secteurs de gestion et de conservation du parc (Tala Rana, Tala Guilef, Ath Ouabane, Tirourda, Tikjda), impliquent divers acteurs, dont les collectivités locales, les services étatiques (hydraulique, agriculture, éducation, environnement), les comités de villages, les associations, les acteurs économiques, les propriétaires de gîtes et les groupes de randonneurs, selon M. Alileche. L’objectif est de « consolider l’adhésion à la conservation du patrimoine naturel, culturel et spirituel du Djurdjura grâce à une stratégie inclusive et collaborative », a-t-il noté. Après une première série de rencontres pour identifier les parties prenantes, la direction du PND prévoit une deuxième phase pour désigner des sous-comités de gestion par secteur, avant d’installer le comité de gestion global de la réserve. Une fois installé, ce comité sera responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un plan de gestion visant à concilier la protection de l’environnement avec les besoins socio-économiques des populations, a-t-on expliqué de même source. M. Alileche a souligné que cette approche, s’alignant sur les normes nationales et internationales en matière de développement durable, est « une nécessité plutôt qu’une option ». Elle marque un « nouveau paradigme qui exige un engagement et une co-responsabilité accrus de toutes les parties pour garantir le succès à long terme de la gestion de la réserve », dira-t-il. Pour rappel, le PND, d’une superficie d’environ 20.000 hectares et situé entre Tizi-Ouzou et Bouira, a été érigé en réserve de biosphère du programme MAB de l’UNESCO en 1997. Il est reconnu pour sa riche biodiversité, comprenant de nombreuses espèces endémiques, un patrimoine culturel unique et des paysages exceptionnels. 

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