Dans moins d’un mois, s’ouvrira, à Alger, la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Les préparatifs en cours pour l’organisation de cet événement économique, prévu du 4 au 10 septembre prochain et considéré comme la plus grande manifestation du genre à l’échelle du continent africain, ont fait l’objet des travaux de la 6e conférence du Conseil consultatif, tenus lundi à Alger.
Cette conférence a été présidée par le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Mme Selma Bakhta Mansouri, le commissaire de la 4e édition de la IATF, Larbi Latrèche, et l’ancien président du Nigéria et président du Conseil consultatif de la Foire, Olusegun Obasanjo, selon les indications données par un communiqué du ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations. La délégation a effectué une visite de terrain au niveau de la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), afin de s’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs logistiques et techniques, a précisé la même source. Pour rappel, Olusegun Obasanjo était à Alger le 8 juillet dernier et a été reçu par le président Abdelmadjid Tebboune. Il a participé à l’événement promotionnel de l’IATF 2025. Dans une allocution prononcée à cette occasion, Olusegun Obasanjo a estimé que cet événement, « qui bénéficie d’un grand intérêt et du soutien des autorités algériennes, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », marquera une nouvelle étape dans le processus d' »émancipation économique » du continent africain, à travers la dynamisation du commerce et de l’investissement entre les pays du continent, affirmant que « l’IATF est véritablement le plus grand événement économique et commercial du continent ». Il a expliqué que les opérateurs économiques africains, notamment les industriels, les investisseurs et les hommes d’affaires, et les entreprises des secteurs privé et public, y trouveront l’occasion de contribuer au « renforcement de la résilience économique du continent dans le contexte des mutations accélérées que connaît le monde aujourd’hui ». Olusegun Obasanjo a souligné l’importance de la complémentarité et de la solidarité entre les économies du continent pour promouvoir le commerce intra-africain dans le cadre de la ZLECAf (Zone de libre échange du continent africain), qui constitue, a-t-il dit, « une opportunité pour l’émancipation économique et l’édification de l’Afrique que nous appelons de nos vœux ». En avril dernier, lors d’un conseil des ministres qu’il a présidé, le président de la République avait ordonné la mise en place de toutes les facilitations nécessaires à la participation des partenaires africains à l’IATF 2025 et de l’ensemble des mesures et dispositions à même de contribuer à sa réussite au profit des économies nationale et africaine. Il avait également ordonné une coordination étroite et la conjugaison des efforts entre le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national et le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, afin d’assurer le plein succès de cet événement, eu égard à l’expérience de l’Algérie et de son rôle de chef de file aux niveaux africain et international. Plus récemment, dans une contribution publiée, il y a quelques jours, dans des quotidiens nationaux, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a expliqué que l’IATF 2025 constituera une nouvelle étape stratégique dans le processus d’intégration africaine, soulignant que cette manifestation symbolise une ambition continentale que l’Algérie entend assumer pleinement. Il s’agit d’une dynamique qui s’inscrit dans la continuité d’un engagement historique de l’Algérie en faveur de l’unité africaine, a poursuivi le ministre de la Communication, rappelant que l’Algérie, dès son accession à l’indépendance, s’est toujours illustrée par un soutien actif aux mouvements de libération, mais aussi par une diplomatie constante et engagée au service des causes continentales.
M’hamed Rebah