Accueil À LA UNE L’OCCUPATION SIONISTE TUE SANS COMPTER LES PALESTINIENS : Une honte pour l’humanité !

L’OCCUPATION SIONISTE TUE SANS COMPTER LES PALESTINIENS : Une honte pour l’humanité !

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Une nouvelle série de frappes aériennes et d’attaques ciblées de l’armée sioniste a causé, hier, la mort de dizaines de civils palestiniens dans la bande de Ghaza, notamment dans des zones de déplacement où les habitants s’étaient réfugiés sous des tentes. Ces attaques s’inscrivent dans une guerre d’extermination en cours depuis plus de vingt et un mois, aggravée par une famine organisée et un blocus hermétique. Aux premières heures de la journée, des avions israéliens ont frappé directement une tente de déplacés dans la zone d’Ossdaa, à Mawasi Khan Younès, au sud de Ghaza, causant la mort de six personnes et faisant plusieurs blessés, selon les correspondants sur le terrain. D’autres frappes ont ciblé la région de Sattir Gharbi à Khan Younès, tandis que des obus d’artillerie ont été tirés en rafale sur la zone. À Ghaza-ville, les quartiers de l’est ont également été bombardés, tandis que les vedettes de guerre sioniste visaient la plage de la région de Souddanya, au nord-ouest. Ces agressions interviennent dans un contexte de catastrophe humanitaire extrême, exacerbée par la fermeture quasi totale des points de passage et le refus de l’entité sioniste de laisser entrer de manière suffisante les aides alimentaires, médicales et carburants indispensables à la survie. Plus de 900 000 enfants à Ghaza souffrent de la faim, et 70 000 d’entre eux sont déjà entrés dans une phase critique de malnutrition aiguë. Les demandeurs d’aide, cible privilégiée Parmi les morts recensés depuis l’aube figurent au moins 43 Palestiniens, dont 29 civils rassemblés près de points de distribution d’aide, notamment dans la zone de Netzarim, au centre de la bande de Ghaza. Des témoignages accablants font état de tirs à la tête, d’exécutions sommaires et de guet-apens tendus par les soldats israéliens à Khan Younès, visant les affamés venus chercher un morceau de pain. Selon les médecins de l’hôpital Al-Awda à Nusseirat, 11 cadavres et plus de 100 blessés, dont des femmes, ont été recensés parmi les civils abattus près du carrefour Salah al-Din. Pire encore, des éléments d’une société américaine chargée de la distribution de l’aide auraient participé aux tirs sur les civils. Une « trêve humanitaire » hypocrite pour masquer l’horreur Tandis que l’horreur se poursuit, l’armée israélienne a annoncé une « suspension tactique » de ses opérations militaires pendant 10 heures par jour dans certaines zones pour, selon ses dires, « améliorer la réponse humanitaire ». Une annonce contredite par les faits : alors même que cette prétendue trêve était en vigueur, des massacres étaient commis dans les zones dites « sûres ». L’entrée de quelques dizaines de camions d’aide n’a eu aucun effet tangible. D’après les autorités de Ghaza, 600 camions humanitaires et 250 000 boîtes de lait infantile sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins minimaux de la population, un seuil jamais atteint depuis des mois. Le blocus, qui dure depuis plus de 140 jours, continue de priver Ghaza de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, menaçant directement la survie de plus de deux millions de Palestiniens. 133 morts par la famine Ce dimanche encore, une fillette de 10 ans, Nour Abou Sel’a, est morte de faim dans l’hôpital Al-Awda. Elle est la 133e victime de la famine, dont 87 sont des enfants. Ces chiffres insupportables sont la conséquence directe d’une politique assumée de famine collective, qualifiée de crime de guerre par le Croissant Rouge palestinien, qui appelle à une mobilisation internationale urgente. Des dizaines d’ONG humanitaires dénoncent un « génocide par la faim », pendant que des ministres israéliens multiplient les propos racistes et les annonces de colonisation de Ghaza, qu’ils envisagent déjà comme une « Riviera israélienne » débarrassée de ses habitants autochtones. Pendant que les enfants meurent à Ghaza, l’appareil de propagande israélo-américain s’évertue à nier l’évidence. Le ministre du Patrimoine israélien, Amichaï Eliyahou, a ainsi osé affirmer : « Il n’y a pas de famine à Ghaza », accusant les Palestiniens de « nazisme ». Une position reprise sans honte par le porte-parole du gouvernement israélien, qui affirmait sur Sky News : « Il y a une famine de la vérité, pas à Ghaza. » Dans le même temps, l’administration américaine, en la personne de l’ancien gouverneur, Mike Huckabee, ou du pasteur Jony Moore, banalise les massacres et accuse même les Nations unies de ne pas distribuer correctement l’aide humanitaire. Pourtant, une enquête interne de l’USAID a révélé qu’aucune preuve ne vient soutenir les allégations de détournement d’aide par la résistance palestinienne. Les images d’enfants squelettiques, les témoignages de soignants effondrés, les rapports glaçants de l’ONU et les cris d’alarme des ONG convergent vers une même vérité : à Ghaza, la famine n’est pas un effet secondaire de la guerre, c’est une arme de destruction massive. Une famine provoquée, entretenue, assumée. Et sous les yeux du monde, elle se poursuit. Dans un éditorial retentissant, The Washington Post parle d’une « guerre d’extermination contre un peuple », The Guardian exige un embargo militaire contre l’entité sioniste, tandis que même des médias comme The Economist ou The New York Times évoquent un « apartheid de la nourriture » et un crime de guerre en temps réel. L’ONU, elle, parle d’une famine « créée par l’homme ». Et pourtant… les grandes puissances restent muettes, lâches, complices. Depuis le renforcement du siège en mars dernier, la bande de Ghaza est méthodiquement affamée. Les autorités israéliennes bloquent plus de 6 000 camions d’aide humanitaire. L’armée rase les quartiers, bombarde les points de distribution de nourriture, et sabote les négociations de cessez-le-feu. Pendant ce temps, le peuple palestinien survit comme il peut. Ou ne survit pas. Selon les données officielles, plus de 2 millions de personnes vivent avec un seul repas par jour, un demi-million souffrent de faim extrême, 133 personnes, dont 87 enfants, sont déjà mortes de malnutrition, et plus de 100 000 nourrissons sont en danger immédiat de mort faute de lait. Les produits de base sont devenus inaccessibles : une boîte de haricots coûte 11 dollars, un kilo de tomates 30 dollars, et le sucre se vend au gramme, sur des balances à bijoux. Le pain est une denrée de luxe. Hasan, employé de l’UNRWA, est un des rares à toucher un revenu. Il a perdu 38 kilos depuis mars. Il parcourt chaque jour des kilomètres à pied pour trouver des légumes, coupe du bois pour cuisiner, et divise le pain en quatre portions pour le faire durer. Sa mère, dans un geste déchirant, lui a demandé de vendre le bracelet de son mariage : « Elle voulait ne pas être un poids. » Hasan n’a pas seulement faim. Il n’arrive plus à réfléchir. « Cette famine détruit nos corps, mais elle ronge aussi nos esprits », dit-il. Même les employés humanitaires s’évanouissent de fatigue, incapables d’écrire un mail ou de tenir debout. Le système s’effondre. L’ONU dénonce l’inaction. Vingt-huit États reconnaissent qu’Israël est responsable. Pourtant, aucune sanction réelle n’a été appliquée. Aucune mesure pour briser le blocus. Aucune pression crédible. Le journal espagnol El País ne mâche pas ses mots : « Il ne s’agit plus d’un conflit armé. C’est un nettoyage ethnique lent, par la faim. » La stratégie : rendre Ghaza invivable, pour forcer ses habitants à fuir. Depuis le 7 octobre 2023, la guerre a fait 204 000 victimes palestiniennes, tués et blessés, plus de 1,5 million de sans-abri, et 9 000 disparus. Et chaque jour, la famine alourdit le bilan. Les mots ne suffisent plus. Il faut des actes. La levée immédiate du siège. L’acheminement d’une aide massive. L’arrêt des livraisons d’armes à l’occupant. Et surtout : la justice. Ceux qui affament Ghaza doivent un jour rendre des comptes. Car la famine est un crime de guerre. Et ce crime se déroule, en direct, avec la complicité du silence.
M. Seghilani

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