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ELLE INTERCEPTE LE NAVIRE HUMANITAIRE “HANDALA” ET ARRÊTE 21 MILITANTS : L’entité sioniste viole les eaux internationales

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Violant une nouvelle fois le droit maritime international, l’armée de l’entité sioniste a intercepté samedi 26 juillet 2025 le navire humanitaire « Handala » alors qu’il naviguait en eaux internationales, à environ 40 milles nautiques des côtes de Ghaza.
Le bateau, parti d’Italie il y a deux semaines, transportait 21 militants venus de 12 pays, dont des parlementaires, des journalistes et des personnalités issues de la société civile internationale. Tous ont été arrêtés par les forces spéciales sionistes Shayetet 13, déclenchant une vague d’indignation mondiale.
Selon la Coalition de la Flottille de la Liberté, organisatrice de la mission, l’assaut s’est produit à 11h43 du matin (heure de Palestine). Les forces sionistes ont coupé toute communication avant de monter à bord du navire. Le Handala transportait uniquement des aides humanitaires destinées à la population assiégée de Ghaza : du lait pour nourrissons, des médicaments, des couches pour bébés et des vivres de base. Aucun matériel militaire ne se trouvait à bord, et les cargaisons étaient destinées à une distribution directe aux civils victimes de famine et d’un effondrement du système de santé sous le blocus. L’interception s’est produite loin des eaux territoriales, en violation claire des lois internationales. Après avoir été arraisonné, le navire a été conduit de force vers ce que les autorités sionistes qualifient de « côte israélienne », sans qu’aucune information fiable ne soit donnée sur la sécurité et les conditions de détention des passagers. Parmi les passagers figurent notamment la députée française Gabrielle Catala et l’eurodéputée Emma Fourreau, membres de la formation « La France Insoumise », qui a dénoncé un « enlèvement de militants humanitaires » et un « acte de piraterie en haute mer ». Le mouvement de gauche a appelé le gouvernement français et les institutions européennes à une intervention immédiate pour obtenir leur libération et assurer l’acheminement des aides, par voie terrestre ou aérienne si nécessaire, jusqu’à Ghaza, où la moitié de la population est constituée d’enfants. À Ghaza, le bureau d’information du gouvernement local a dénoncé une « nouvelle opération de piraterie » et « un crime manifeste contre le droit international », tenant l’entité sioniste pour pleinement responsable de la sécurité des militants arrêtés. Il a exigé la mise en place urgente d’un mécanisme de protection internationale pour les convois humanitaires. La résistance palestinienne a, de son côté, salué le courage des militants et affirmé que « le message de la mission Handala est déjà parvenu au monde ». Selon elle, l’entité sioniste pratique un « terrorisme maritime » et tente d’imposer par la force un silence sur les crimes commis à Ghaza. Elle appelle à poursuivre et intensifier l’envoi de navires humanitaires jusqu’à la levée complète du blocus. La gauche palestinienne, à travers le Front populaire de libération de la Palestine, a qualifié l’opération d’ »acte honteux » et de « nouvelle tache morale pour l’occupation », soulignant que ces initiatives internationales traduisent la voix du monde libre. Elle appelle à multiplier les missions civiles, à protéger les navires humanitaires et à mobiliser les sociétés pour rompre l’isolement imposé à Ghaza depuis plus de 17 ans. Le mouvement des Moujahidines a lui aussi dénoncé une « violation flagrante de toutes les conventions internationales » et exhorté les peuples et les États à ne plus tolérer ces actes répétés d’agression. Le Handala, selon eux, portait l’espoir d’une mobilisation mondiale contre le blocus et pour les droits humains fondamentaux. Le président du Conseil national palestinien, Roohi Fattouh, a également condamné « une attaque violente et arbitraire contre des civils pacifistes », qualifiant l’opération de « crime de piraterie » et de « continuation d’une politique de punition collective contre les habitants de Ghaza ». Il a salué le courage des militants et insisté sur l’urgence de poursuivre les efforts pour faire cesser le blocus. Avant l’interception, l’équipage du Handala avait lancé un appel de détresse face à l’approche de vedettes militaires sionistes. La Coalition internationale pour la levée du blocus sur Ghaza a publié une vidéo montrant le moment de l’assaut et a averti qu’en cas de détention prolongée, les passagers entameront une grève de la faim. Elle a rappelé que plusieurs d’entre eux sont des élus, des artistes ou des journalistes reconnus. En moins de deux mois, c’est la deuxième fois qu’un navire humanitaire est attaqué alors qu’il tentait de briser le siège imposé à Ghaza. Après le « Madleen », c’est au tour du « Handala » de tomber sous l’assaut sioniste. Ces attaques répétées contre les initiatives civiles laissent planer une question pressante : jusqu’à quand les États toléreront-ils que la solidarité soit criminalisée, et que l’aide aux affamés soit interceptée comme une menace à la sécurité ?
M. Seghilani

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