Le ministre des transports, Said Sayoud, a supervisé mardi dernier l’opération de réception d’un premier lot de 50 véhicules de marque Fiat Algérie au profit des chauffeurs de taxi et ce dans le cadre de l’accord conclu entre le ministère des Transports et la marque en question.
Un responsable au ministère des Transports, avait déclaré que cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère pour renouveler le parc de véhicules de transport urbain, améliorer la qualité du service public aux citoyens et permettre aux chauffeurs de taxi d’obtenir de nouveaux véhicules de fabrication locale.
6 morts et 197 blessés sur les routes en 24 heures
Six (6) personnes sont décédées et 197 autres ont été blessées dans des accidents de la route, survenus ces dernières 24 heures dans plusieurs wilayas, indique mercredi, un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Bechar, avec deux décès et sept (07) blessés, suite à une collision entre deux véhicules sur la route nationale RN6, commune de Taghit, précise la même source. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile d’El Bayadh ont prodigué des soins de première urgence à quatre personnes intoxiquées par le monoxyde de (CO) émanant du chauffe-eau du domicile familial. En outre, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l’extinction de deux incendies à Alger, ainsi qu’un autre déclaré dans une unité de fabrication des téléviseurs dans la zone industrielle à Bordj Bou Arreridj, ayant causé des blessures à onze ouvriers, conclut la même source.
Béni Abbes: saisie de près de 37 kg de kif traité en provenance du Maroc
Les services de Sûreté de la wilaya de Béni Abbes ont procédé, le weekend dernier, à l’arrestation de deux individus activant dans un réseau criminel organisé, spécialisé dans le trafic de drogues, et à la saisie de près de 37 kg de kif traité en provenance du Maroc, a indiqué, mardi, un communiqué de la Direction général de la Sûreté nationale (DGSN). « Dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de drogue, les services de Sûreté de la wilaya de Béni Abbes, ont procédé le weekend dernier, à l’arrestation, de deux (2) individus activant dans un réseau criminel organisé, spécialisé dans le trafic de drogues, et à la saisie de 36,750 kg de kif traité en provenance du Maroc », précise la même source. L’opération « a été menée par la Brigade de lutte contre le trafic illicite de drogues, en coordination avec le Service central de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants (SCLTIS), sur la base d’informations faisant état d’un plan criminel d’un réseau organisé, visant à introduire une quantité de drogues à partir des frontières ouest du pays vers les wilayas du nord en passant par la wilaya de Béni Abbes ». « Suite à des investigations menées par les enquêteurs de ladite Brigade, l’opération s’est soldée par l’identification et l’arrestation des deux suspects, en flagrant délit de transporter la quantité de ces poisons saisie à bord d’un véhicule utilitaire », ajoute le communiqué. L’opération supervisée par le parquet territorialement compétent, a permis « la récupération du véhicule utilisé dans le transport de la drogue et d’une somme en monnaie nationale de 200 millions de centimes issue des revenus de cette activité criminelle ». Les deux mis en cause ont été déférés devant le procureur de la République près le Tribunal d’Abadla pour « détention illicite et acquisition de drogue dans le cadre d’un groupe criminel organisé, ainsi que pour contrebande menaçant l’économie nationale et la santé publique », conclut le communiqué.
Secousse tellurique de 3,3 degrés dans la wilaya d’Oran
Une secousse tellurique de magnitude 3,3 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée mercredi à 15h38 dans la wilaya d’Oran, indique un communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). L’épicentre de la secousse a été localisé à 26 km au nord-ouest d’Arzew, précise la même source.
France : une fontaine colorée en rouge à Paris pour dire « stop au bain de sang » à Ghaza
Plusieurs ONG ont mené mercredi une action symbolique à Paris, où ils ont coloré en rouge l’eau d’une fontaine pour dire « stop au bain de sang » dans la bande de Ghaza, en proie à une agression sioniste génocidaire, en cours depuis 600 jours, ont rapporté des médias sur place. Selon les mêmes sources, plusieurs litres de colorant alimentaire rouge ont été déversées par les militants sur les marches du bassin, tout en brandissant sur place des pancartes appelant les autorités à l’action face au désastre humanitaire à Ghaza. Cette opération organisée par Greenpeace France, Oxfam France, Amnesty International France, Médecins du Monde et Eko vise à « dénoncer la lenteur d’action de la France face à l’urgence humanitaire absolue dans laquelle se trouve la population de Ghaza », selon un communiqué. « Les personnes à Ghaza ont besoin de tout, c’est une question de survie », a rappelé Clémence Lagouardat, qui a coordonné la réponse humanitaire d’Oxfam à Ghaza pendant cinq mois, dénonçant la « prolongation du blocage avec rien qui n’entre dans la bande de Ghaza depuis bientôt presque trois mois ». Ces ONG réclament notamment aux Etats « ayant de l’influence » sur l’entité sioniste de faire pression pour un cessez-le-feu « immédiat et durable », un embargo complet sur les armes, un soutien aux procédures judiciaires en cours devant la Cour pénale internationale, la mise en oeuvre des décisions de la Cour internationale de justice et la révision de l’accord d’association Union européenne/entité sioniste.
Espagne: la panne électrique d’avril dernier n’est pas due à une quelconque « expérimentation »
Le gouvernement espagnol a nié mercredi qu’une « quelconque expérimentation » sur le réseau espagnol ait pu provoquer la méga-panne électrique du 28 avril et dénoncé les « fausses informations » sur l’origine de la coupure, qui reste inconnue un mois tout juste après l’incident. « Il est faux, totalement faux que le gouvernement ait mené une quelconque expérimentation » sur le réseau électrique avant la coupure, a assuré la ministre de l’Ecologie Sara Aagesen, interrogée au Parlement sur un article de presse mettant en cause l’action de l’exécutif en amont de la panne. « Il n’est pas responsable de désigner des coupables alors que les causes de la panne sont toujours en cours d’identification » et « il n’est pas responsable non plus de dire que le gouvernement faisait des expériences », a-t-elle ajouté, en dénonçant des « fausses informations » et « manipulations ». Dans un article publié le 23 mai, le quotidien conservateur britannique The Telegraph a assuré, en citant des sources à Bruxelles, que les autorités espagnoles « menaient une expérience » sur le réseau électrique du pays lorsque la coupure a eu lieu. L’objectif était de voir « jusqu’où elles pouvaient pousser la dépendance aux énergies renouvelables » en vue de la fermeture de deux réacteurs nucléaires en 2027 dans l’Ouest du pays, première étape d’une sortie définitive du nucléaire prévue en 2035, a-t-il écrit. Cette hypothèse a été également démentie mercredi par la présidente du gestionnaire du réseau électrique espagnol REE, Beatriz Corredor, qui a assuré dans un entretien au quotidien catalan La Vanguardia que cette information était « totalement fausse ».
L’Australie approuve la prolongation pour 40 ans d’un important projet gazier
Le ministre australien de l’Environnement, Murray Watt, a donné son feu vert mercredi à la prolongation pour 40 ans d’un important projet gazier. La décision de Murray Watt permet de maintenir en activité jusqu’en 2070 l’installation de North West Shelf (nord-ouest), exploitée par l’entreprise australienne Woodside Energy, alors que la fermeture du site était prévue pour 2030. North West Shelf est un complexe industriel de plateformes offshore, de pipelines sous-marins et d’installations de transformation. Le site pompe plus de 10 millions de tonnes de gaz liquéfié et de pétrole chaque année. Il s’agit d’un des plus importants sites mondiaux pour la production de gaz naturel liquéfié. M. Watt a déclaré que cette prolongation était « sujette à des conditions strictes » établies pour limiter l’impact des émissions.