Au cœur d’Alger, plus précisément au sein du collège Malek Haddad, la jeunesse algérienne vient de se voir offrir un nouveau souffle avec l’inauguration jeudi dernier d’un mini-terrain de football portant le label FIFA Arena. Porté par la Fédération algérienne de football (FAF), ce projet s’inscrit dans une initiative mondiale ambitieuse, dont l’objectif est d’offrir aux enfants des espaces sûrs, éducatifs et inclusifs. Une action concrète qui mêle sport, engagement social et vision d’avenir.
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, a officiellement inauguré jeudi le premier mini-terrain FIFA Arena en Algérie, situé au sein du collège Malek Haddad à Alger.
Cette réalisation s’inscrit dans le vaste projet mondial de la FIFA, qui ambitionne la création de mille mini-terrains similaires à travers le monde. La cérémonie d’inauguration, sobre mais symbolique, s’est déroulée en présence de plusieurs figures du football national et international. Parmi les présents figuraient des représentants de l’instance mondiale du football, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Amine Mesloug, et le secrétaire général de la FAF, Nadir Bouzenad. L’événement marque une étape importante dans la stratégie de développement du football de proximité en Algérie. L’objectif affiché par la FIFA est clair : offrir aux enfants, filles et garçons, des lieux sûrs et modernes pour jouer au football.
Ce projet s’adresse tout particulièrement aux jeunes issus des milieux urbains ou ruraux défavorisés, souvent en manque d’infrastructures adéquates pour pratiquer une activité sportive. En ce sens, le terrain du collège Malek Haddad représente bien plus qu’une simple surface de jeu : c’est un espace d’inclusion, d’apprentissage et de socialisation.
Un appui de taille venu de Zurich
Dans une vidéo diffusée sur la page officielle Facebook de la FAF, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a salué cette réalisation en des termes élogieux : « Félicitations à la Fédération algérienne de football et à son président, Walid Sadi. Vous faites partie de notre 11 de départ, composé des 11 premiers pays à inaugurer officiellement leur propre mini-terrain FIFA Arena. » Il a souligné que ce programme constitue un levier fort pour changer le quotidien de millions d’enfants : « Chaque enfant mérite une chance de jouer, d’apprendre et de grandir dans un environnement sécurisé. C’est le cœur du projet FIFA Arena, et c’est ce que vous offrez aujourd’hui à la jeunesse algérienne. »
En insistant sur le rôle structurant du sport dans la formation des citoyens, Infantino a également rappelé que d’autres pays suivront cette voie, avec l’ambition de fédérer autour du football un maximum de jeunes à travers le monde. La vision à long terme de la FIFA est d’utiliser le football comme un outil éducatif, social et même sanitaire.
Un ancrage local, un impact global
Le choix d’implanter ce premier mini-terrain au sein d’un établissement scolaire n’est pas anodin. Il illustre la volonté de la FAF et de la FIFA de renforcer les liens entre école et sport. En mettant l’accent sur l’intégration des infrastructures sportives dans le cadre éducatif, le projet FIFA Arena cherche à créer un environnement stimulant, où les jeunes peuvent à la fois s’instruire et se dépenser.
Par ailleurs, cette initiative pourrait servir de tremplin pour la détection des jeunes talents. En multipliant les espaces d’entraînement de qualité, la FAF espère favoriser l’éclosion d’une nouvelle génération de footballeurs capables d’évoluer aussi bien sur la scène nationale qu’internationale.
À long terme, ces terrains pourraient donc contribuer à la relance du football algérien par le bas, en partant des quartiers et des écoles.
Vers un maillage territorial élargi
Selon plusieurs sources proches de la FAF, d’autres projets similaires sont à l’étude dans différentes régions du pays. L’idée est de généraliser progressivement les terrains FIFA Arena, en s’appuyant sur des partenariats locaux et un suivi technique rigoureux. Cette dynamique s’inscrit dans une politique plus large visant à moderniser les infrastructures sportives et à garantir une pratique équitable du football sur l’ensemble du territoire national.
L’inauguration du FIFA Arena à Alger n’est donc pas une fin en soi, mais le point de départ d’un projet de société où le football devient un vecteur de développement et d’espoir. La balle est désormais dans le camp des institutions pour que ce premier pas en appelle d’autres.
M. A. T.