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Finale épique à Séville : Le Barça décroche la Coupe du Roi

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Dans un Clasico mémorable disputé samedi soir, le FC Barcelone a triomphé du Real Madrid (3-2 après prolongation) pour décrocher son 32e titre de Coupe du Roi. Une rencontre marquée par des retournements de situation spectaculaires, une domination initiale des Blaugranas, et une fin de match houleuse, alimentée par la colère des Madrilènes et des décisions arbitrales controversées.
La finale de la Coupe du Roi, qui s’est tenue samedi soir à Séville, restera gravée dans les mémoires. Dans un Clasico palpitant, le FC Barcelone a remporté la victoire en prolongation face au Real Madrid (3-2), grâce à un but décisif de Jules Koundé. Cette victoire permet aux Catalans de continuer leur quête du triplé Liga-Coupe du Roi-Ligue des champions, un objectif ambitieux en cette fin de saison.
Les premières 45 minutes de la rencontre ont été marquées par une domination sans partage du Barça. Avec 63 % de possession en première période, les Blaugranas ont dicté le rythme du jeu grâce à un entrejeu ultra-organisé et une circulation de balle fluide. Pourtant, l’équipe de Hansi Flick n’a pas su concrétiser sa supériorité en nombre d’occasions. Cependant, c’est sur une contre-attaque fulgurante que le Barça a ouvert le score : Pedri, après une passe lumineuse de Lamine Yamal, a enroulé une frappe magnifique dans la lucarne de Courtois (1-0, 28e). Malgré une domination totale, le FC Barcelone a manqué plusieurs occasions pour creuser l’écart, notamment avec un tir de Dani Olmo frappant le poteau juste avant la pause (44e). Les Merengues, eux, n’ont pas trouvé la clé du verrou défensif barcelonais, bien que les accélérations de Yamal aient constamment mis en danger leur ligne arrière.
En seconde période, le Real Madrid est revenu avec un état d’esprit complètement différent. L’entrée en jeu de Kylian Mbappé, qui remplaçait un discret Rodrygo, a apporté un nouveau dynamisme à l’attaque madrilène. L’international français n’a pas tardé à se signaler en inscrivant un coup franc astucieux, avec l’aide du poteau, pour égaliser (1-1, 70e). Quelques minutes plus tard, sur un corner d’Arda Güler, Aurélien Tchouaméni a donné l’avantage aux Merengues d’une tête parfaitement placée (1-2, 77e). Le suspense était à son comble. Pourtant, ce Clasico n’avait pas fini de surprendre. Après une sortie de balle audacieuse de Yamal, Ferran Torres, à l’affût, a dribblé Courtois et a égalisé dans le but vide, offrant une nouvelle chance au Barça (2-2, 84e). C’est finalement en prolongation, après plusieurs tentatives infructueuses, que Jules Koundé a inscrit le but décisif en interceptant une passe mal dosée de Luka Modric et en frappant à ras de terre pour un score final de 3-2, synonyme de victoire pour le Barça.

Le réveil du Real et la polémique arbitrale
Si la performance du Barça a été saluée par beaucoup, celle du Real Madrid a été largement critiquée, notamment pour son manque de mordant en début de rencontre. La deuxième période a montré un visage plus combatif, mais les Merengues ont été accablés par des décisions arbitrales controversées. Le carton rouge adressé à Antonio Rüdiger pour avoir lancé un projectile sur l’arbitre, ainsi que les expulsions de Jude Bellingham et Lucas Vazquez pour des protestations violentes en fin de match, ont laissé un goût amer. Les médias madrilènes, bien qu’admettant la supériorité du Barça sur le terrain, ont mis en avant l’arbitrage, en particulier la décision d’annuler un penalty en faveur du Real après une faute supposée de Raul Asencio. Marca a même déploré l’attitude de l’arbitre, Ricardo de Burgos Bengoetxea, ainsi que celle des joueurs du Real, pointant du doigt la gestion des derniers instants chaotiques du match. Le comportement de Rüdiger, en particulier, a été jugé « indigne » d’un club comme le Real Madrid.
Une victoire méritée mais tendue
Du côté du Barça, la fête a été mitigée par le contexte tendu autour de l’arbitrage. Le média Mundo Deportivo a célébré la victoire, sans en rajouter sur les décisions contestées, tandis que Sport a souligné, avec ironie, que les Madrilènes n’avaient « aucune excuse » concernant leur défaite. Le geste décisif de Koundé, qui incarne l’esprit de lutte et de persévérance du Barça, restera cependant le moment phare de cette finale. En fin de compte, cette victoire en Coupe du Roi permet au FC Barcelone de se rapprocher encore un peu plus de son rêve de triplé, même si l’attitude du Real Madrid, notamment en fin de match, soulève des interrogations sur le comportement des joueurs et les pressions exercées sur l’arbitrage. Si le Barça a remporté la Coupe du Roi, il est certain que cette finale fera beaucoup parler encore longtemps.
M. A. T.

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