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DES SOLDATS DE L’UNITÉ « CYBER » DÉNONCENT NETANYAHU : Graves divisions dans les rangs sionistes

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Le fossé se creuse au sein des institutions sécuritaires israéliennes : d’anciens membres des unités de cyberattaque, aujourd’hui réservistes au sein de l’armée d’occupation, du Shin Bet et du Mossad, ont adressé une lettre cinglante contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, l’accusant de mettre en péril la sécurité nationale pour sa survie politique.
Dans cette lettre publiée par le site israélien i24news, les signataires, des officiers et soldats spécialisés dans le domaine du cyber, dénoncent ce qu’ils appellent « les innombrables crimes » de Netanyahu, et concluent qu’il représente « un danger pour les prisonniers retenus à Ghaza et pour la sécurité d’Israël ». Contrairement à d’autres lettres récemment rédigées par des soldats de réserve, qui se limitaient à appeler à la libération des prisonniers en échange d’un cessez-le-feu, celle-ci adopte un ton plus incisif. Les auteurs y accusent directement Netanyahu d’avoir relancé la guerre contre Ghaza uniquement pour conserver le pouvoir. Les auteurs de la lettre estiment que « la poursuite des combats met en danger la vie des captifs encore vivants à Ghaza », et appellent à « tout faire pour garantir leur sécurité et obtenir leur libération ». Ils vont plus loin en établissant un lien entre cette guerre prolongée et les enquêtes judiciaires visant Netanyahu. Selon eux, le Premier ministre « attise la haine contre les institutions judiciaires, met en danger la sécurité de leurs dirigeants, et tente de faire échouer l’enquête concernant les fonds en provenance du Qatar – l’affaire sécuritaire la plus grave de l’histoire d’Israël », peut-on lire dans la lettre. Les signataires réclament l’arrêt immédiat des hostilités, la libération des captifs et la démission de Netanyahu. Ils appellent également à la dissolution de la Knesset et à l’organisation de nouvelles élections. La lettre ne se limite pas à la critique de la gestion de la guerre. Les signataires exigent également, l’intégration des juifs ultra-orthodoxes (« haredim ») dans le service militaire. L’arrêt du processus de réforme judiciaire controversé. La création d’une commission d’enquête officielle pour analyser les défaillances sécuritaires du 7 octobre 2023, date de l’opération du déluge de la liberté menée par la résistance palestinienne. Cette initiative ne reste pas isolée. D’anciens membres des unités spéciales du renseignement militaire israélien ont, à leur tour, publié une lettre similaire. Ces prises de position soulignent une fracture grandissante au sein de l’appareil sécuritaire de l’occupant, entre ceux qui appellent à la fin de la guerre et ceux qui veulent sa poursuite à tout prix. Récemment, des milliers de soldats de réserve, mais aussi des universitaires, ont signé des appels similaires réclamant la libération des prisonniers et une trêve avec Ghaza. Ces divisions internes s’ajoutent aux tensions sociales et politiques croissantes dans l’entité sioniste, où la gestion de la guerre, les pertes humaines et les coûts économiques suscitent de plus en plus d’opposition.
M. Seghilani

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