Pas moins de 40 constructions et extensions illicites ont été démolies au niveau de la plage du quartier « Salihine » (ex- Saint Germain), dans la commune d’Aïn El-Turck (Oran), selon les services de la wilaya. Selon ces mêmes services, la cellule de la protection de l’environnement, relevant du cabinet du wali d’Oran, en coordination avec les autorités de la commune et de la daïra d’Aïn El-Turck, ainsi que les services de sécurité de la daïra, a procédé, mardi soir, à la démolition de 40 constructions et extensions illicites sur la plage du quartier Salihine. Les services de la daïra d’Aïn El-Turck indiquent que ces constructions illicites étaient utilisées pour la location, pendant la saison estivale, et également exploitées de manière illégale par des exploitants de plages. Pour cette opération, toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires ont été mobilisées, selon les services de la daïra, qui ont précisé que les opérations de démolition des extensions et constructions illicites sur les côtes de la wilaya se poursuivront jusqu’à leur élimination totale. Cette action s’inscrit dans le cadre des instructions du wali d’Oran, Samir Chibani, visant à lutter contre les constructions et extensions illicites, afin de récupérer les terres appartenant à l’Etat et améliorer l’aspect esthétique des plages, selon la même source.
Plus de 20 000 comprimés psychotropes interceptés au port de Bejaia
Plus de 20.000 comprimés psychotropes de type « ecstasy » ont été interceptés et saisis récemment par la brigade anti-drogue de la wilaya de Bejaia, a bord d’un car-ferry assurant la liaison Bejaia-Marseille, rapporte vendredi un communiqué de la sureté de wilaya. Agissant sur renseignement, selon lequel, une « marchandise spéciale » allait arriver à Bejaia, les services de la police appuyés par les éléments de l’inspection locale des douanes ont sitôt, avant même l’accostage du navire, entamé leur investigation, qui s’est soldée par l’indentification d’un suspect convoyeur et le véhicule à bord duquel se trouvait la drogue. La source signale la saisie de près de 11.000 comprimés psychotropes et l’arrestation de leur possesseur. Poursuivant leur investigation, les enquêteurs ont mis en évidence un véritable réseau, composé de 5 autres individus, en activité frauduleuse dans plusieurs wilayas, notamment Alger, Blida et Tipaza. La perquisition respective de leur domicile sur ordre du parquet de Bejaia, a permis de mettre la main sur une autre quantité de drogue, composée de 9300 comprimés de psychotropes, une somme de 3,43 milliards de dinars, et de considérables sommes en monnaies étrangères, toutes issus du commerce de stupéfiants et la saisie aussi de trois véhicules, utilisés dans leurs transports, a-t-on précisé. L’enquête s’est aussi soldée par l’identification de 8 autres personnes établies à l’étranger, présumés impliquées dans ce large commerce transnational.
Arrestation du braqueur de la poste d’Allaghene à Tazmalt (Bejaia)
es services de la Gendarmerie nationale à Bejaia ont mis fin récemment à la cavale d’un braqueur, quelques jours à peine après son forfait durant lequel, il s’est emparé du contenu du coffre-fort de la poste d’Allaghene (Tazmalt), à 80 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya, rapporte vendredi le groupement. Agissant avec deux complices, le mis en cause, s’était présenté initialement comme missionnaire de la direction générale d’Algérie Poste et en a profité pour tromper la confiance et la vigilance du responsable en place, a expliqué la source. L’employé du bureau de poste a été menacé avec une arme par cet individu qui a procédé par la suite à son ligotage son bâillonnement, puis au vol du coffre-fort. A bord d’un véhicule de location, il a pris la fuite en compagnie de ses deux acolytes. Alerté, les services de la Gendarmerie, se sont vite intéressés à ce véhicule, immatriculé dans une wilaya limitrophe et à son locataire, originaire de la wilaya de Bejaia dont ils mettent rapidement l’identité en évidence puis son arrestation à son domicile, soumis par ailleurs de suite sur ordre du parquet, à perquisition. Dans leur fouille, ils mettent la main sur une partie de l’argent volé, soit 1,3 millions de dinars ainsi que de nombreux autres objets, acquis avec le reste de la somme (estimée à 6,52 millions de dinars), notamment deux véhicules légers, une moto et une trottinette électrique ainsi que des produits électroménagers et un téléphone mobile. L’enquête a également permis d’identifier les deux autres complices qui se trouvent actuellement en fuite. Ils font l’objet d’intenses recherches.
Le nord de la Chine balayé par les vents, près de 700 vols annulés
Des vents violents ont semé le chaos samedi à Pékin et dans une partie du nord de la Chine, entraînant l’annulation de près de 700 vols, l’arrêt de liaisons ferroviaires et la fermeture de hauts lieux touristiques, ont rapporté les médias d’Etat. Ces vents sont principalement dus à des tourbillons d’air froid formés au-dessus de la Mongolie qui se déplacent vers l’est et le sud, et balaient le nord du pays ce week-end, a déclaré l’Administration météorologique de Chine (CMA). « Les vents les plus violents sont attendus au cours de la journée (de samedi), avec une force approchant ou même dépassant les records historiques pour une même période établis en 1951 », a déclaré la CMA dans un communiqué. La CMA a averti les habitants de ces régions de ne pas sortir « sauf si cela est nécessaire ». Un peu plus tôt, la capitale Pékin a émis, pour la première fois en dix ans, sa première alerte orange — le deuxième niveau le plus élevé — pour des vents forts ce week-end. Samedi après-midi, 699 vols dans les deux aéroports pékinois ont été annulés, a rapporté la chaîne de télévision CCTV. Les services ferroviaires, notamment plusieurs lignes de train à grande vitesse, ont également été suspendus, selon CCTV. Les lieux touristiques de Pékin, notamment le Palais d’Eté, le Temple du Ciel, le zoo ou le parc à thème Universal Studios ont également été fermés samedi. Près de 300 arbres ont été déracinés dans la capitale chinoise et 19 véhicules endommagés, a annoncé CCTV, ajoutant qu’aucun blessé n’avait été signalé à ce stade.
14 morts et 529 blessés sur les routes en 48 heures
Quatorze (14) personnes sont décédées et 529 autres ont été blessées dans 416 accidents de la route survenus ces dernières 48 heures à travers le territoire national, indique samedi un bilan de la Protection civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Tiaret avec deux décès et trois blessés, suite au dérapage d’un véhicule léger, qui a percuté un pont, dans la commune d’Ain Kermes. Par ailleurs, les équipes de la Protection civile ont prodigué des soins de première urgence à 13 personnes intoxiquées par le monoxyde de carbone émanant des dispositifs de chauffage à Batna, Constantine, Naama et Sétif. Les éléments de la Protection civile sont également intervenus pour l’extinction de 3 incendies urbains et divers au niveau d’Alger,Blida et Tipaza, selon la même source.
Au moins 69 personnes mortes foudroyées en Inde et au Népal
Au moins 69 personnes sont mortes foudroyées cette semaine dans l’Etat du Bihar, dans l’est de l’Inde, et au Népal voisin, lors de pluies d’une rare intensité, ont déclaré samedi les autorités. Des crues soudaines et la foudre tuent chaque année des dizaines de personnes, et les scientifiques affirment que le changement climatique est à l’origine de phénomènes météorologiques de plus en plus fréquents et puissants. Les autorités du Bihar en charge de la gestion des catastrophes ont affirmé samedi qu’au moins 61 personnes étaient décédées jeudi et vendredi après avoir été frappées par la foudre. Au Népal voisin, les autorités ont déclaré samedi que « huit personnes ont été tuées par la foudre » mercredi et jeudi. Selon le département local des services météorologiques indiens, de fortes pluies devraient à nouveau s’abattre samedi sur l’Etat du Bihar. L’an dernier, des experts ont averti que le changement climatique en Inde avait été à l’origine d’une hausse inquiétante du nombre d’éclairs meurtriers, qui ont tué près de 1.900 personnes à travers le pays le plus peuplé de la planète. Entre 1967 et 2020, la foudre a tué 101.309 personnes en Inde, avec une accélération notable entre 2010 et 2020, selon le rapport d’une équipe de chercheurs dirigée par l’Université Fakir Mohan dans l’Orissa (Est).
Méningite : l’OMS publie de nouvelles recommandations pour sauver des vies
Des millions de décès liés à la méningite pourraient être évités grâce aux nouvelles recommandations, publiées jeudi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), afin d’aider les pays les plus vulnérables à diagnostiquer et traiter cette maladie, particulièrement répandue en Afrique subsaharienne. « Toutes les familles qui ont eu un cas de méningite comprennent la peur que cette maladie peut engendrer », a indiqué la responsable de l’équipe de l’OMS pour la méningite, Marie-Pierre Preziosi, lors d’une conférence de presse à Genève, pour le lancement des nouvelle directives. Ces dernières permettront à tous les pays de « savoir quoi faire et comment diagnostiquer la méningite le plus rapidement possible, et bien sûr comment la traiter et ensuite prendre soin de toutes les séquelles neurologiques », a expliqué pour sa part, le responsable de l’équipe chargée de la méningite et des maladies bactériennes épidémiques à l’OMS, Lorenzo Pezzoli, appelant à la prévention. Les stratégies de prévention, de traitement et de vaccination proposées par l’OMS pour éliminer ce fléau s’appliquent également à de nombreuses autres infections bactériennes, selon l’Agence sanitaire onusienne. Elles permettraient ainsi aux pays les plus démunis de faire face aux cas les plus graves, même au-delà de la méningite. L’OMS indique qu’environ 20 % des personnes qui contractent la méningite bactérienne ont des séquelles allant du handicap à des atteintes neurologiques, parfois à vie. Si les pays à revenu faible ou intermédiaire sont les plus touchés, la « ceinture africaine de la méningite », qui regroupe 26 pays allant du Sénégal à l’Ethiopie, est la région qui compte le plus grand nombre de cas et d’épidémies, selon l’OMS. Sous sa forme bactérienne, la plus grave, la méningite peut être mortelle dans l’espace de seulement 24 heures, avec une personne sur six qui décède des suites de l’infection.
