Un individu a été condamné, mardi par le tribunal de Souk Ahras, à 3 ans de prison, dont 2 ferme, et à une amende d’un million de dinars pour le délit de spéculation sur des produits alimentaires de large consommation (viandes importées), a-t-on indiqué au parquet. « En application des dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale, le procureur de la République près le tribunal de Souk Ahras informe l’opinion publique que, dans le cadre de la lutte contre la spéculation illégale sur les produits alimentaires de large consommation, un individu dénommé K.M.K, poursuivi selon la procédure de comparution immédiate, a été condamné à 3 ans de prison dont 2 ans ferme et à une amende de 1 million de dinars », a précisé la même source. Le spéculateur en question a été arrêté à l’audience pour être placé en détention, a-t-on ajouté. La Loi n 21-15 du 28 décembre 2021 relative à la lutte contre la spéculation illicite prévoit des peines sévères pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison et la réclusion à perpétuité si le crime est commis dans le cadre d’un groupe organisé, a-t-on rappelé.
Découverte d’un pot en céramique datant de temps anciens à Naâma
Un pot en céramique datant de temps anciens a été découvert dans la commune de Tiout au Sud de la wilaya de Naâma, a-t-on appris, mardi, auprès de la direction de la culture et des arts. Cette poterie antique a été trouvée par le chercheur et passionné d’histoire et du patrimoine de la région du Sud-ouest du pays, Ahmed Agoune, au milieu d’une dune de sable, après que le vent a mis en évidence une partie de l’objet aux abords de la source d’eau « Cherachir, Djebel Djaara ». Cette découverte revêt une « grande » importance pour mettre la lumière sur une période du patrimoine archéologique et historique de la région. Cette découverte archéologique sera soumise à une analyse scientifique dans un laboratoire spécialisé après avoir été déposée au musée communal de Tiout, afin d’en faire une référence pour des études scientifiques et archéologiques futures, a indiqué la même source. Le chercheur Ahmed Agoune a indiqué, lors des procédures de remise et de transfert de ce pot ancien aux services de protection et de conservation du patrimoine culturel matériel et immatériel de la direction de la culture et des arts de la wilaya de Naâma, que cet objet a été trouvé le mois en cours, dans une zone archéologique ouverte, célèbre pour ses stations de gravures rupestres datant du Néolithique, dont la plus importante est la « pierre gravée ». Il a indiqué que cette ancienne poterie a une forme ovale avec une large ouverture, fabriquée en argile rouge local et ne présente pas de motifs de décoration à la surface externe et interne où des sédiments en calcaires sont visibles. Le chercheur a, par ailleurs, proposé la préparation d’études approfondies sur les sites archéologiques de la wilaya et la valorisation de leur rôle dans la préservation du patrimoine et la promotion du tourisme culturel dans la région. De son côté, le professeur en préhistoire à l’Université d’Alger 2, Aziz Tarek Sahed a indiqué qu’à la suite d’une première étude comparée à des poteries similaires découvertes dans des sites archéologiques voisins, il semble évident que ce pot ressemble à d’autres datant du Néolithique et de la préhistoire.
Quatre morts et 220 blessés sur les routes en 24 heures
Quatre (4) personnes sont décédées et 220 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la route survenus ces dernières 24 heures à travers le territoire national, indique mercredi un bilan de la Protection civile. Les accidents mortels ont été enregistrés dans les wilayas d’Alger (1 mort), Bouira (1 mort et 2 blessés), Ain Defla (1 mort et 2 blessés) et Mila (1 mort), précise la même source. Par ailleurs, les équipes de secours de la Protection civile sont intervenues pour l’extinction de 8 incendies urbains et divers à travers les wilayas d’Alger (1 incendie), Blida (1), Sétif (1), Oum El Bouaghi (1), Annaba (2) et Souk Ahras (2), ayant causé des gênes respiratoires à 3 personnes.
Royaume-Uni: mise au jour d’un trésor de 800 pièces datant de 2.000 ans
Des archéologues ont mis au jour un trésor de 800 pièces vieilles de 2.000 ans au Royaume Uni, réalisant l’une des plus grandes découvertes liées à l’âge de Fer dans le royaume, ont annoncé mardi le British Museum et deux institutions britanniques. La découverte du « butin de Melsonby », du nom du village du Yorkshire, au nord de l’Angleterre, où elle a eu lieu, a été annoncée dans un communiqué conjoint du musée londonien, de l’université de Durham et d’Historic England, l’agence gouvernementale en charge de la protection du patrimoine. La découverte a eu lieu en 2021 par un « détectoriste », une personne qui pratique la détection des métaux. Frappé par ce qu’il devine être une découverte d’ampleur, il entre en contact avec l’université de Durham qui lance des fouilles, avec le soutien du British Museum. Au total, plus de 800 objets, dont des harnais pour chevaux, des lances d’apparat, des chaudrons et récipients, ont été mis au jour dans ce qui est « l’une des plus grandes et importantes découvertes de l’âge du Fer au Royaume-Uni », souligne le communiqué. C’est seulement au moment où les archéologues pénètrent dans la tranchée où ils réalisent les fouilles qu’ils comprennent « qu’il s’agit d’une découverte exceptionnelle », déclare Tom Moore, l’archéologue qui a mené les fouilles, cité par des médias. « La quantité et la variété des objets sont inhabituelles pour la Grande-Bretagne », souligne ainsi le communiqué des trois institutions, qui voit dans cette découverte une nouvelle manière d’appréhender la vie il y a 2.000 ans dans le nord du pays. « Ce qui nous intrigue, c’est qu’en Grande-Bretagne, les gens étaient relativement familiers avec les chars à deux roues. Mais les pièces trouvées (à Melsonby, ndlr) indiquent des chariots beaucoup plus grands et des véhicules très décorés, qui étaient beaucoup plus répandus sur le continent, en Allemagne et au Danemark », relève Tom Moore. Selon une première évaluation scientifique, ces objets auraient été enterrés au premier siècle de notre ère, à l’époque de la conquête romaine de la Grande-Bretagne.
Plus de 21000 personnes ont fui les violences en Syrie vers le Liban
Plus de 21000 personnes ont fui la Syrie vers le nord du Liban voisin en raison des violences, a indiqué l’ONU mardi. D’après un rapport, le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) a recensé l’arrivée de 21637 personnes de Syrie en citant les chiffres des autorités locales et de la Croix-Rouge libanaise, dont plus de 390 familles libanaises. Les familles sont réparties dans 27 localités libanaise différentes. Elle ont traversé notamment « des passages transfrontaliers clandestins, parfois même des rivières, à pied et arrivent épuisées, traumatisées et le ventre vide », note le rapport du HCR, ajoutant que certains réfugiés séjournent chez des amis ou des proches. Le Liban accueille déjà, selon des estimations officielles, 1.5 million de réfugiés syriens, dont 755426 enregistrés auprès de l’ONU.
Démantèlement d’un réseau criminel et saisie de 3,5 kg de kif traité à Djelfa
Les services de la gendarmerie nationale de la wilaya de Djelfa ont démantelé un réseau criminel et procédé à la saisie de près de 3,5 kg de kif traité dans la commune de Hassi Bahbah, indique mardi un communiqué de cette instance sécuritaire. L’opération, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les différentes formes de criminalité, intervient « après l’exploitation d’informations parvenues aux éléments du groupement territorial de la gendarmerie nationale de Djelfa, indiquant qu’une personne stockait une quantité importante de drogue et détenait deux fusils de chasse sans documents légaux, à son domicile », précise le communiqué. « Après l’élaboration d’un plan minutieux, une patrouille a été déployée sur les lieux où une fouille a permis de saisir 3,447 kg de kif traité », ajoute le communiqué. Au cours de la même opération, « trois fusils de chasse, 85 cartouches de calibre 12 mm, 12 douilles vides, deux cartouches de calibre 16 mm, des armes blanches ont été saisis, outre l’arrestation de trois individus impliqués dans l’affaire », selon la même source. « Le groupement territorial de la gendarmerie nationale de Hassi Bahbah a ouvert une enquête sur l’affaire. Les mis en cause ont été présentés devant les juridictions compétentes, après parachèvement de l’enquête, pour trafic de drogue, et détention d’armes à feu de 5e catégorie sans permis », conclut la même source.
