L’entité sioniste poursuit son offensive implacable contre la bande de Ghaza en combinant frappes militaires dévastatrices, blocus total et entrave à l’entrée de l’aide humanitaire. Après plus de 15 mois d’agression génocidaire, la situation humanitaire est plus que jamais critique, menaçant directement la vie d’un million d’enfants. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a lancé un cri d’alarme hier, affirmant que ces enfants, privés des produits de première nécessité, « luttent pour survivre » dans l’enclave palestinienne. « Un million d’enfants à Ghaza luttent pour survivre, privés des produits de première nécessité », a écrit l’organisation sur les réseaux sociaux. L’Unicef a également mis en garde contre l’effondrement des infrastructures vitales, précisant que « des centaines de milliers d’entre eux manquent d’eau potable et d’assainissement », des conditions qui les exposent aux maladies et à la malnutrition aiguë. L’organisation onusienne a souligné que l’eau, droit humain fondamental, est devenue une ressource quasi inexistante pour la population gazaouie, en raison du blocus imposé par l’entité sioniste. Malgré les efforts de l’Unicef et de ses partenaires pour acheminer de l’aide vitale, l’agence prévient qu’« un cessez-le-feu durable et un accès sans restriction » sont les seules solutions capables de sauver des vies. Le bilan humain de cette agression dépasse l’entendement. Selon les autorités palestiniennes de la santé, le nombre de martyrs a grimpé à 48.572, tandis que 112.032 personnes ont été blessées depuis le 7 octobre 2023. De nombreuses victimes restent encore sous les décombres, leurs corps ne pouvant être extraits en raison des frappes incessantes et de l’absence d’équipements de sauvetage.
M. S.