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PROGRAMME DE MOBILITÉ À COURT TERME À L’ETRANGER : Le MERS définit les critères de sélection

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Le ministère de l’Enseignement supérieur a publié la décision n° 255 en date du 25 février dernier, qui définit les critères de sélection pour l’admission au programme de mobilité à court terme à l’étranger. Ce programme est réparti en quatre catégories, avec une part prépondérante accordée aux séjours scientifiques de courte durée de haut niveau, représentant 50% du programme. Tous les bénéficiaires de ce programme sont tenus, à leur retour, de présenter un exposé ou une conférence sur les résultats obtenus devant le corps enseignant du département, du laboratoire, des chercheurs de l’institution de recherche ou du personnel administratif et technique. Les établissements universitaires ou de recherche prendront les mesures nécessaires à l’égard des bénéficiaires qui ne respecteraient pas leurs engagements. Selon la décision, le programme de mobilité à court terme à l’étranger est organisé dans les domaines d’excellence nécessitant l’utilisation de grands équipements et d’appareils de haute performance hors du pays. Il concerne également les expertises, les travaux expérimentaux, les prélèvements et l’utilisation de matériaux rares. Il est aussi mis en œuvre dans le cadre d’accords portant sur des formations communes de nature internationale et des projets de recherche avancés en Algérie, nécessitant exceptionnellement un séjour à l’étranger pour une meilleure visibilité et une valeur scientifique d’envergure internationale. Cela concerne également certains domaines innovants en sciences sociales et humaines, encore faiblement couverts au niveau national, ainsi que l’acquisition de compétences linguistiques spécifiques, notamment en anglais technique.

Répartition des quotas des programmes

Pour les établissements d’enseignement supérieur, 30% des quotas sont alloués aux stages d’amélioration du niveau, dont 10% pour les enseignants-chercheurs et enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires préparant une thèse de doctorat de manière régulière, ainsi que les étudiants non salariés inscrits en doctorat à partir de la deuxième inscription et les étudiants résidents en sciences médicales en phase de formation, en fonction de l’effectif de chaque catégorie. En plus, 10 % pour les doctorants inscrits dans le cadre d’une cotutelle internationale et les étudiants en deuxième année de master inscrits dans des formations communes internationales débouchant sur un double diplôme ou un diplôme conjoint, en application des accords de jumelage. 

10% sont réservés aux personnels administratifs et techniques des administrations centrales et des établissements sous tutelle. 45 % des quotas sont attribués aux séjours scientifiques de courte durée de haut niveau. 25 % sont alloués aux manifestations scientifiques à l’étranger, répartis en 20 % pour les événements internationaux de grande importance répertoriés dans les bases de données mondiales et 5% pour les séjours inscrits dans le cadre de la coopération internationale pour la conclusion d’accords, y compris les jumelages et la création de projets internationaux. 

À noter que l’ouverture des candidatures pour le programme de mobilité à court terme à l’étranger est annoncée au début de chaque année budgétaire via une plateforme numérique par les établissements d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Les bénéficiaires de ce programme reçoivent une bourse dont le montant est fixé conformément à la réglementation en vigueur.

Liste  des documents demandés 

Pour ce qui est des documents requis pour la candidature, les candidats doivent remplir plusieurs conditions, notamment, la justification d’une inscription régulière à partir de la deuxième année de doctorat. La présentation d’une attestation de travail et une décision de titularisation. La fourniture d’un projet de travail détaillé avec objectifs, méthodologie et résultats attendus, validé par l’instance scientifique. Une attestation d’une formation en anglais technique, avec engagement à enseigner en anglais après le stage, le cas échéant.

La fourniture d’une copie de l’accord de coopération internationale et des partenariats interuniversitaires pour les formations concernées. La soumission d’un rapport de stage précisant les objectifs, résultats obtenus, expériences réalisées, lieu et durée du séjour, ainsi que les interlocuteurs rencontrés. 

Enfin, une copie du passeport avec les tampons d’entrée et de sortie visés par la police des frontières.

Ania N.

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