Dans sa publication sur Truth Social après sa réunion avec le responsable ukrainien Volodymyr Zelensky, le locataire de la Maison Blanche, Donald Trump a écrit que sa rencontre « avait été révélatrice » jugeant que « Zelensky n’est pas prêt pour la paix tant que les Etats-Unis sont impliquées, car cela lui offre un avantage » avant de conditionner le retour de Zelensky à Washington par la manifestation de la volonté de Zelensky à vouloir la paix.
Le président américain a écrit dans sa déclaration en question qu’ « il (Zelensky :Ndlr) pourrait revenir s’il veut vraiment la paix ». Sorti en expresso de la Maison Blanche, le dirigeant ukrainien a exprimé , peu après sa rencontre tendue avec Trump ses remerciements aux Etats-Unis pour le soutien qu’ils ont fourni à Kiev durant près de quatre ans dans sa guerre contre la Russie mais a plus loin dans ses réponses sur un plateau d’une chaine américaine indiqué qu’il « n’a pas à présenter des excuses ». Zelensky s’est envolé pour Londres après son altercation avec Trump et au lendemain de la visite à Washington du PM britannique, lors de laquelle, il a eu des discusions avec le président américain sur l’Ukraine et les dernières décisions de Trump sur l’arrêt du soutien américain à Kiev , non loin des accords de l’acquisition des terres rares ukrainiens par les Etats-Unis. L’avion du président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est envolé, hier, pour Le Royaume Uni, après sa dispute, la veille, avec son homologue américain Donald Trump, selon FlightAware dont les échos et ses impacts se poursuivent depuis, sur la scène mondiale, notamment chez les membres de l’Union européenne, dont certains, voient mal, leur éloignement par Washington des négociations avec la Russie pour mettre fin à la guerre et donc ne pouvant ainsi assurer un retour d’ intérêts notamment économiques dans leur soutien à Kiev, durant près de quatre ans dans cette guerre. L’avion des autorités ukrainiennes avec le président Volodymyr Zelensky à son bord a quitté une base militaire américaine, hier, vers Londres, selon des médias américains selon les données de FlightAware. Aujourd’hui, des dirigeants européens devront tenir une réunion, à Londres, avec Zelenszy, conclave auquel le seul membre non de l’UE a été convié, est le Canada. Il est à rappeler que lors du déplacement du responsable ukrainien à Washington, L’Ukraine et les États-Unis devaient signer un accord sur les terres rares et Donald Trump a lancé un ultimatum à Volodymyr Zelensky, exigeant « un accord de paix avec la Russie » et au cas contraire il coupera l’aide américaine, accusant Kiev « de manquer de gratitude» et de «jouer avec la vie de millions de personnes», risquant ainsi de provoquer une troisième guerre mondiale. Quittant Washington plus tôt que prévu, l’accord et la conférence de presse ayant été annulés. Aujourd’hui les dirigeants européens et le PM canadien rencontreront Volodymyr Zelenski à Londres pour «faire avancer» l’action sur l’Ukraine et la sécurité, a déclaré le bureau du Premier ministre britannique Keir Starmer. Les dirigeants européens soutiennent Zelensky The Independent rapporte que le Premier ministre britannique Keir Starmer a exprimé son «soutien indéfectible à l’Ukraine» après l’incident survenu à la Maison Blanche. Le président français Emmanuel Macron s’est également exprimé en faveur du dirigeant ukrainien, notant que « l’Occident avait eu raison d’imposer des sanctions anti-russes et va continuer de le faire » a-t-il lancé. Des sanctions qui faut –il le rappeler, ont eu des impacts très lourds freinant la machine économique de l’UE, notamment avec la hausse des prix de l’énergie, alors que la machine économique russe a continué de fonctionner avec des gains notables.
R. I.
