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LE CONSEIL DE LA NATION : « C’est la France qui a besoin de l’Algérie »

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Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a présidé, hier, une réunion du Bureau du conseil élargi aux présidents des groupes parlementaires et au questeur, consacrée à l’examen du calendrier proposé pour les activités législatives du conseil prévues entre le 20 et le 23 janvier, indique un communiqué du Conseil. Un communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion nous apprend que le Bureau du Conseil de la nation a abordé « les développements des relations algéro-françaises marqués par les manœuvres du courant d’extrême droite en France qui entretient un climat de parades qui reflète sa haine viscérale envers tout ce qui est Algérien, et ce, en sus des tentatives de mobiliser le peuple français par la voie de campagnes tendancieuses à l’instar de pseudo aides financières octroyées à notre pays afin de porter atteinte à l’Algérie ». Il a interpellé « ceux qui occupent les devants de cette campagne empreinte d’analphabétisme historique et politique et ceux qui agissent dans l’ombre », rappelant que « l’Algérie, depuis la Guerre de libération, a toujours refusé de s’inscrire dans un langage de haine et d’inimité, comme il a toujours distingué entre le peuple français et le colonialisme français ». « Cette extrême droite toute souillée de son passé infâme s’est alliée au colonialisme makhzenien et sioniste, car leurs intérêts s’entrecroisent et tendent vers les mêmes vils objectifs focalisant sur la tentative de porter atteinte à l’Algérie et sa stabilité », relève la même source. « Ces comportements malsains et ces agendas obséquieux ne se sont pas limités à l’Algérie, mais ils ont été étendus à plusieurs nations africaines aidés en cela par leurs suppôts originaires de ces pays outrepassant toutes les traditions, us et coutumes en matière de politique, d’économie et d’intérêts communs ». Dans le même contexte, le Bureau « a salué les déclarations responsables de certains acteurs politiques français favorables à un dialogue constructif, tout en regrettant le double discours du président français actuel, qui reflète l’influence du néo-colonialisme odieux sur la scène politique française oscillant entre reconnaissance des crimes coloniaux passés et tergiversations concernant des actes concrets liés à la mémoire et à la coopération bilatérale ».
R. N.

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