Depuis plus de 422 jours, les forces de l’occupation israélienne poursuivent une campagne de destruction et d’extermination dans Ghaza, marquée par des bombardements incessants, des massacres de civils, et une crise humanitaire sans précédent.
Ces crimes, loin d’atteindre leurs objectifs de soumission et d’effacement du peuple palestinien, ont mis en lumière la nature fasciste du système colonial imposé en Palestine. Les images et vidéos des atrocités diffusées à travers le monde ont éveillé une prise de conscience, même au sein des populations des alliés occidentaux de l’entité sioniste. Ces alliés, qui fournissent des armes, des missiles et une assistance militaire à l’occupation, participent également à une vaste campagne de désinformation visant à masquer la réalité d’un génocide. Cependant, la vérité s’impose. La résistance des peuples, y compris dans ces pays alliés, renforce l’isolement d’une entité acculée par les mobilisations internationales. À Ghaza, les avions et l’artillerie de l’armée d’occupation continuent de viser des habitations, des camps de déplacés, et des infrastructures civiles. Les derniers rapports font état de 120 martyrs en seulement 24 heures, dont de nombreux enfants et femmes. À Khan Younès, dans le sud, les frappes ont coûté la vie à 19 personnes, tandis que des tirs de roquettes ont touché un camp de déplacés, tuant deux enfants et en blessant d’autres. Dans le nord du territoire, les bombardements ciblent des zones densément peuplées comme le camp de Jabaliya et la ville de Beit Lahia, où les secours ne peuvent intervenir en raison des attaques continues. Les défenseurs civils, paralysés depuis 40 jours par les frappes ciblées, ne parviennent pas à dégager les victimes ensevelies sous les décombres. Les témoignages de rescapés révèlent l’horreur : des familles entières ensevelies, des corps encore piégés sous des débris, et des survivants fouillant désespérément les ruines avec des outils rudimentaires. Depuis le début de l’agression, les pertes humaines s’élèvent à plus de 44 429 martyrs, en majorité des femmes et des enfants. Les blessés dépassent les 105 250, tandis que des milliers de corps restent sous les gravats. En dépit des massacres, la détermination du peuple palestinien reste intacte, illustrant l’échec des objectifs de l’occupation. Face à ce carnage, la résistance palestinienne, soutenue par une solidarité internationale croissante, incarne l’espoir d’une justice pour un peuple opprimé, et la fin de l’impunité d’un régime colonial en déclin. Le monde observe, et les images qui défilent marquent à jamais les consciences. Les vérités autrefois étouffées par des campagnes de désinformation éclatent au grand jour, mobilisant des voix de plus en plus nombreuses pour exiger la fin du blocus, de l’agression et de l’occupation. La lutte pour Ghaza est celle de l’humanité entière contre l’injustice.
191 journalistes martyrs depuis le début du génocide sioniste
Le bilan des journalistes palestiniens tombés en martyrs depuis le lancement de l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza, le 7 octobre 2023, s’élève désormais à 191, a annoncé dimanche le Bureau des médias de l’enclave assiégée. Parmi les dernières victimes, figure Mamdouh Ibrahim Kenita, journaliste de la chaîne Al-Aqsa, tué lors d’une frappe aérienne menée par l’occupation à Ghaza, précise le Bureau des médias. Ce bilan tragique illustre les risques extrêmes auxquels sont exposés les professionnels de l’information dans l’exercice de leur mission, visant à documenter et révéler au monde les atrocités perpétrées contre la population de Ghaza. Le Bureau des médias a fermement condamné les attaques systématiques ciblant les journalistes palestiniens, tenant l’entité sioniste « pleinement responsable » de ces assassinats. Il a également lancé un appel pressant à la communauté internationale, exhortant celle-ci à « intervenir pour mettre fin à ces crimes » et protéger les journalistes engagés dans la couverture de la tragédie en cours. Malgré ces risques, les journalistes palestiniens continuent de jouer un rôle crucial dans la révélation des réalités sur le terrain, au péril de leur vie. Ils affrontent un danger omniprésent pour porter la vérité au monde, au-delà des tentatives de désinformation. Le martyre des journalistes à Ghaza est un témoignage poignant de l’impunité dont bénéficie l’occupation, et un appel à l’action pour défendre la liberté de la presse et la justice en Palestine.
L’entité sioniste cherche à annexer la Cisjordanie en s’appuyant sur Trump
Selon des déclarations récentes du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, l’entité sioniste envisage d’étendre sa souveraineté sur la Cisjordanie occupée, en particulier sous le soutien de l’administration du futur président américain, Donald Trump. Smotrich a affirmé que « le moment est venu, dans l’ère de Trump, pour imposer la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie », espérant que le président américain soutienne ce projet d’annexion. Il a ajouté que 2025 serait « l’année de la souveraineté sur la Cisjordanie occupée». Face à ces menaces, les factions de la résistance ont réagi en affirmant qu’elles s’opposeraient fermement aux projets d’occupation dans la région d’Al-Qods et la Cisjordanie occupée. Dans le cadre de sa politique coloniale expansionniste, l’occupant sioniste poursuit ses agressions génocidaires contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée, visant à créer de nouvelles conditions favorables à l’extension de ses colonies illégales et à l’effacement de la présence palestinienne. Ces actions, loin de faire reculer la résistance, nourrissent la détermination des Palestiniens à se défendre contre l’occupation. Des affrontements violents ont éclaté hier entre les jeunes Palestiniens et les forces d’occupation israéliennes dans la ville de Jénine, au nord de la Cisjordanie. À cela s’ajoute une attaque par drone israélien qui a ciblé un véhicule dans le village de Sair, situé dans le sud-est de Jénine. Les troupes d’occupation israéliennes ont renforcé leur présence dans la région, avec des renforts militaires envoyés depuis les checkpoints de Jalameh et Dotan. Une explosion et des échanges de tirs ont été rapportés autour du mont Sair. Les forces israéliennes ont également imposé un siège autour d’une maison dans le village et ont déclaré la zone comme « militaire fermée ». Des sources palestiniennes ont précisé que l’identité des personnes visées dans le raid n’était pas encore connue, ni si des blessés étaient à déplorer. Cependant, la radio de l’armée israélienne a indiqué que l’attaque visait une cellule armée de quatre personnes surveillée par l’armée israélienne depuis un certain temps. Pendant ce temps, le Croissant-Rouge palestinien a signalé que les forces israéliennes empêchaient les équipes de secours d’accéder à la zone touchée par l’attaque par drone. Au cours des derniers mois, les frappes aériennes israéliennes sur la Cisjordanie se sont intensifiées, faisant des dizaines de martyrs parmi les Palestiniens, alors que l’armée de l’occupant intensifie ses agressions contre les civils. La résistance palestinienne, déterminée à défendre ses terres, continue de repousser ces attaques et de lutter contre les projets d’annexion.
Les peuples des pays occidentaux continuent de manifester contre le génocide en Palestine
Les populations des pays occidentaux continuent de se mobiliser en masse pour exiger la fin des génocides perpétrés par l’armée d’occupation sioniste contre les Palestiniens. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs pays, y compris en Espagne, en France, en Allemagne, et au Maroc, où les citoyens protestent contre l’agression israélienne et réclament la fin des massacres à Ghaza. Le 1er décembre 2024, environ 50 villes espagnoles ont été le théâtre de manifestations en soutien à Ghaza, dévastée par l’agression israélienne depuis le 7 octobre 2023. Les manifestants ont appelé à un cessez-le-feu immédiat. Parmi les participants, on comptait des personnalités espagnoles telles que le chanteur Miguel Ríos, Anni B. Sweet, Nina de Canto, et Ainoa Buitrago, ainsi que des réalisateurs tels que Fernando Colomo et Rodrigo Sorogoyen. À Madrid, les manifestants se sont rassemblés sur la place Puerta del Sol, et des chanteurs espagnols ont interprété des chansons en faveur de la paix. De plus, environ 15 000 artistes provenant de 35 pays ont signé une déclaration commune, lancée par une initiative espagnole, pour dénoncer la guerre et exprimer leur soutien au droit de la Palestine à établir un État indépendant. Ce soutien reflète l’appel global croissant à mettre fin à l’agression israélienne et à reconnaître les droits du peuple palestinien. En réponse aux attaques israéliennes, le Yémen a intensifié son soutien au peuple palestinien. Le 1er décembre, des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs zones du centre de la Palestine occupée, après le lancement d’un missile depuis le Yémen. L’armée israélienne a déclaré l’état d’alerte dans toute la région, et des médias israéliens ont confirmé que quatre colons israéliens ont été blessés lors du tir de missile. Le leader du mouvement Ansar Allah, Abdel-Malik al-Houthi, a annoncé que les opérations de soutien aux Palestiniens se poursuivaient avec des frappes sur des cibles israéliennes, notamment la base aérienne israélienne à Negev et le port d’Ashkelon. Al-Houthi a affirmé que les attaques se poursuivent et s’intensifient, avec l’objectif de mener des frappes encore plus puissantes. Les forces d’occupation israéliennes poursuivent leurs arrestations en Cisjordanie. Selon la Commission des affaires étrangères et le Club des prisonniers palestiniens, 15 civils, dont un enfant et d’anciens prisonniers, ont été arrêtés dans plusieurs villes de Cisjordanie, dont Naplouse, Salfit, Ramallah, Hébron, Tulkarem et Jénine. Les autorités israéliennes intensifient les campagnes de harcèlement, d’agressions et de menaces à l’encontre des détenus et de leurs familles. Depuis le début de l’agression en octobre 2023, plus de 11 800 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie, y compris à El-Qods. La situation en Cisjordanie occupée s’aggrave, avec une intensification sans précédent des raids israéliens dans les villes et les camps de réfugiés, visant à punir collectivement la population palestinienne. Cette politique de répression, assimilée à un crime de guerre, cible toutes les catégories de la société palestinienne et reflète l’escalade violente de l’occupation.
Les colons israéliens infiltrent Al-Aqsa sous protection policière
Des colons israéliens ont envahi hier les cours de la mosquée Al-Aqsa, sous la protection de la police d’occupation israélienne. Selon des témoins oculaires, des dizaines de colons ont pénétré en groupe dans la mosquée, ont effectué des visites provocatrices à travers ses cours et ont pratiqué des rites talmudiques. Chaque jour, à l’exception du vendredi et du samedi, la mosquée Al-Aqsa, troisième site le plus sacré de l’islam et première Qibla des musulmans avant la direction vers la Mecque, est le théâtre de violations et d’incursions répétées de colons, soutenus par la police israélienne. L’objectif de ces incursions est de prendre un contrôle total sur le site sacré, en cherchant à le diviser tant spatialement que temporellement. En territoire occupé, les fidèles palestiniens sont confrontés à des abus et à des harcèlements constants de la part des autorités d’occupation, dans une tentative de les éloigner de leurs lieux de culte et de leur interdire d’exercer leur droit religieux. En revanche, les colons israéliens bénéficient d’une totale liberté et d’un soutien indéfectible pour accomplir leurs rituels religieux.
M. Seghilani